À l’occasion de la 5ème édition du SPIM, son événement bisannuel dédié à la recherche sur la peau (physiologie, biologie, biochimie, dermatologie...), Greentech a récompensé deux jeunes chercheurs remarqués pour la qualité de leurs travaux portant sur la physiologie cutanée :

 Meilleur jeune chercheur 2016. Parmi neuf doctorants ou post doctorants nominés ayant présenté leurs travaux devant les scientifiques et industriels du monde de la dermatologie et de la cosmétique, le Comité Scientifique a élu Laura Cau, étudiante en thèse à l’UDEAR (Unité Différenciation Épidermique et Autoimmunité Rhumatoïde) du CNRS de Toulouse, France. Elle a reçu une bourse de 15 000 euros pour son projet (Role of peptidylarginine deiminases in the regulation of filaggrin proteolysis) portant sur l’un des marqueurs de différenciation épidermique, la filaggrine.
 Meilleur poster 2016. L’ensemble des participants a également voté pour départager les 15 posters exposés, relatifs à la recherche en physiologie cutanée. Le prix, une bourse de 4 000 euros, a été remis à Emer Duffy, doctorante de l’Université de Tasmanie en Australie et actuellement en post-doctorat à l’Université de Dublin en Irlande, pour son travail portant sur la thématique des molécules volatiles cutanées : "Probing skin physiology through the analysis of volatile metabolites towards non-invasive dermatological screening and diagnostics".

150 participants

Le SPIM (Skin Physiology International Meeting), s’est tenu les 17 et 18 novembre 2016 à Vichy. Cet événement, organisé par la Fondation d’entreprise Greentech, est un lieu de rencontres et de partage entre scientifiques réputés et jeunes chercheurs, rassemblant des experts venant de tous pays. L’objectif de l’événement est de proposer un échange interactif de haut niveau permettant d’enrichir les connaissances en croisant plusieurs disciplines, d’ouvrir de nouvelles voies de recherche et d’offrir une vitrine aux travaux des étudiants.

Le SPIM a rassemblé cette année près de 150 personnes, de 20 nationalités différentes, venues de quatre continents (Europe, Asie, Amérique du Nord et du Sud, Afrique). Les participants ont pu assister à 21 conférences sur des thèmes tel que le microbiome ou l’autophagie, qui ouvrent la voie à de vraies révolutions en dermatologie et en cosmétique, mais aussi sur la structure et la matrice, ou bien sur le cuir chevelu.

L’événement met aussi en scène l’art contemporain en exposant les oeuvres d’un artiste internationalement reconnu, cette année Robert Combas, un artiste Français figurant parmi les leaders du mouvement de la Figuration Libre.