Pour répondre aux enjeux environnementaux, tous les nouveaux développements d’Eurovetrocap sont désormais portés par une démarche de réduction d’impact environnemental, sur le modèle de la « hiérarchie des déchets » proposé par la commission européenne : s’il y a un problème au niveau de l’élimination, l’entreprise opte pour une approche du type réduction, réutilisation et/ou recyclage.

« Nous avons ainsi lancé l’année dernière la ligne Laura, un véritable best-seller historique pour notre groupe, dans une version verre recyclé à 90%, dont 60% post-consommation, sur les formats 15, 30, 50 et 100 ml. Il s’agit à ce jour de la plus haute teneur en verre recyclé disponible sur le marché du flaconnage cosmétique. En parallèle, nous avons développé le pot Parigi Airless 50 ml, qui associe des lignes épurées et une utilisation réduite de matériaux. Essentiellement en PP, il présente un système de restitution à valve très hygiénique, sans POM et sans métal », explique Simon Silvano, coordinateur du projet Zero In·Pack.

Plus récemment, Eurovetrocap a lancé sa première gamme Refill. Elle se décline en un luxueux pot verre 50 ml, dont le système de recharge 100% PP recyclé comprend une cuvette et un couvercle auto-jointant, et deux flacons airless verre, en 15 et 30 ml, également rechargeables grâce à une cartouche à piston à visser, équipée d’une pompe sans POM ni métal.

Mesurer, réduire, compenser

Pour aller plus loin, Eurovetrocap a créé Zero In·Pack, une véritable start-up interne destinée à accélérer la transition environnementale de l’entreprise, en phase avec les attentes du marché.

« Née en 2020, cette entité, constitue notre réponse concrète aux objectifs ambitieux de la commission Européenne qui vise un territoire neutre en émission carbone d’ici à 2050, une croissance économique efficiente décorrélée de l’extraction des ressources naturelles de plus en plus limitées, et enfin un territoire qui ne laisse plus aucune population de côté », explique Giampaolo Hermann, Directeur Général.

Le nom « Zero In·Pack » est en soi une déclaration d’intention. Si Eurovetrocap admet que l’emballage parfait n’existe pas d’un point de vue environnemental, l’entreprise s’est fixée pour mission de réduire au minimum les impacts que celui-ci génère, sans compromis sur la protection des formules et l’aspect esthétique.

« La réduction d’impact n’est pas synonyme de solutions d’emballage peu esthétiques », souligne Simon Silvano.

Au cœur du projet Zero In·Pack se trouve un outil d’analyse de cycle de vie mis au point avec l’Université Bocconi à Milan.

« Cet outil nous permet d’orienter nos clients vers des choix plus judicieux en matière d’éco-conception packaging, de manière chiffrée et tangible, mais aussi de réaliser des arbitrages quant aux futurs développements produits du groupe Eurovetrocap », affirme Giampaolo Hermann.

En quantifiant, dès la phase de conception du projet les impacts générés par un matériau, un processus de fabrication, un type de parachèvement ou encore un traitement en fin de vie, il devient possible en amont d’opter pour des alternatives à plus faible impact, dans chaque étape du cycle de vie du produit.

« L’objectif est de comprendre où et comment les impacts environnementaux sont générés, comment les réduire et éventuellement les compenser », conclut Simon Silvano.

L’entreprise, qui emploie une centaine de personnes pour un chiffre d’affaires de 50 millions d’euros en 2020, compte s’appuyer sur ce nouveau service pour poursuivre son développement en Europe, son principal marché, et en Amérique de Nord, où elle connaît un développement rapide.