Fondateur et, jusqu’à cette année, Directeur général de la Cosmetic Valley, Jean-Luc Ansel a transmis le relai à son directeur adjoint Christophe Masson. Cet ingénieur de formation, officier de la légion d’honneur, occupera maintenant le poste de vice-président exécutif chargé du développement international du pôle, se concentrera également sur le concept de la « cosmétopée » et participera à la mise en œuvre du projet de la Maison Internationale de la Cosmétique à Chartres.

Fondateur et, jusqu’à cette année, Directeur général de la Cosmetic Valley, Jean-Luc Ansel a transmis le relai à son directeur adjoint Christophe Masson.

Alors chargé du développement économique du département d’Eure et Loir, il crée en 1994, la Cosmetic Valley dont Jean-Paul Guerlain prend la présidence. « Nous souhaitions fonctionner en réseau à l’instar de ce qui se faisait Italie, l’objectif étant de dynamiser le développement économique », commente-t-il.

En 2004, l’État lance un appel à projets de Pôles de compétitivité, la Cosmetic Valley est naturellement acceptée comme tel et s’élargit alors à la recherche en s’associant aux universités de Tours, Orléans ou encore Versailles. La Cosmetic Valley s’ouvre également à de nouvelles régions et intègre un panel d’entreprises plus large aux côtés de grands groupes comme Coty Lancaster, Puig ou Guerlain pour consolider la marque France en cosmétique par tout un programme d’actions.

Parmi les prochaines, La Cosmetic Valley inaugurera dans deux ans La Maison Internationale de la Cosmétique sur le parvis de cathédrale de Chartres. À la fois destinée au grand public et à l’univers des startups, le lieu hébergera d’ici un an un fablab de 200 m2 dédié au maquillage et sera inauguré dans sa version finale en 2021.

Aux commandes de ce projet, Jean Luc Ansel à 71 ans, entend par ailleurs poursuivre son travail sur la valorisation de la biodiversité autour d’un concept qu’il a lui-même créé, la « cosmétopée ». Un concept sur lequel il a soutenu une thèse en novembre 2017 à l’Université de Polynésie française et qui lui vaut d’être titulaire d’un doctorat. Il lui consacrera un livre à paraitre prochainement.

Il sera enfin en charge de la création d’une antenne spécifique de la Cosmetic Valley en Guyane, avec le soutien du président du territoire Mr Alexandre. Un projet en cohérence avec la volonté de porter un peu plus la reconnaissance de cette biodiversité tout en élargissant la représentation du pôle à de nouvelles régions françaises. « La connaissance des traditions liées à la biodiversité est source d’innovation cosmétique. Les départements et territoires d’outre mer sont des lieux extrêmement riches dans ce sens », assure t-il. La démarche vise à accélérer le développement économique en s’appuyant sur la richesse de la biodiversité guyanaise et donc amazonienne. La Cosmetic Valley accompagnera ce projet effectif en 2019, par ses compétences sur la recherche, la commercialisation internationale et la valorisation de l’image.