Sollicitée en urgence pour la production de gels et solutions hydro-alcooliques, notamment pour approvisionner le personnel de santé, les professionnels et leurs salariés, la filière cosmétique s’est montrée particulièrement réactive. De nombreux acteurs ont réorienté leurs chaines de production, formé leurs collaborateurs et mis sur le marché en un temps record les produits demandés. Avec l’appui des fournisseurs d’alcool et d’emballages, les productions nécessaires pour assurer les besoins des personnels de santé ont ainsi été effectuées. Au-delà, d’importantes quantités de produits désinfectants pour les mains vont également pouvoir être mis sur le marché pour garantir une maîtrise du déconfinement, notamment en assurant la disponibilité de ces produits dans de nombreux lieux recevant du public.

Cosmed rappelle que tous les gels et solutions hydro-alcooliques produits par l’industrie cosmétiques doivent obligatoirement reprendre, sans modification, l’une des quatre formules décrites dans l’arrêté du 13 mars 2020 qui a autorisé ces productions.

Selon l’association Cosmed, des doutes ont été récemment émis sur les qualités désinfectantes des gels et solutions hydro-alcooliques mis sur le marché́ par l’industrie cosmétique. « Ces doutes sont totalement infondés et il convient de rassurer pleinement sur ce point, les entreprises, les employeurs et les salariés », souligne l’association représentant les PME et PMI de la filière cosmétique en France.

Cosmed rappelle que tous les gels et solutions hydro-alcooliques produits par l’industrie cosmétiques doivent obligatoirement reprendre, sans modification, l’une des quatre formules décrites dans l’arrêté du 13 mars 2020 qui a autorisé ces productions. « Ces formules, dont le taux d’alcool est de 65 %v/v minimum, ont été validées par la Direction Générale de la Santé », rappelle Cosmed, précisant que de nombreux contrôles sont effectués auprès des établissements de fabrication. Il est à noter qu’à partir du 31 mai 2020, en vertu d’un arrêté́ du 17 avril 2020, les produits devront porter visiblement la mention du pourcentage d’alcool (mention qui n’était pas obligatoire dans l’arrêté́ du 13 mars).