Maitriser l’empreinte carbone

Dans les 12 prochains mois, nous allons réaliser un bilan carbone complet des activités de production de nos principes actifs pour identifier le volume de CO2 que l’on génère mais également de nos cultures de plantes et d’algues afin de connaitre le volume de CO2 que l’on absorbe.

Une fois cette macro photo réalisée, notre objectif à 5 ans est de diminuer significativement notre empreinte carbone à la fois en éco-concevant nos nouveaux actifs, en optimisant les process actuels mais aussi en augmentant la captation du CO2 via des programmes de culture végétale ambitieux.

CODIF a par exemple investi récemment dans la société Alga Plus, spécialisée dans la culture de macro-algues en milieu naturel contrôlé. Basée au Portugal à Aveiro, près de Porto, elle jouit d’une position unique sur une lagune protégée. Cultivant en mode biologique et en quantité importante, elle fournit à de nombreux utilisateurs européens d’algues alimentaires bio un certain nombre d’espèces d’algues de qualité que l’on ne peut cultiver sur les côtes bretonnes.

Pourquoi ? Parce que les algues consomment une importante quantité de CO2. Cela permettra à CODIF et Alga Plus de venir participer à la captation atmosphérique de ce gaz qui est à l’origine du réchauffement climatique sur notre planète.

Gestion intelligente des déchets

L’objectif est clair, quantifier précisément les déchets produits par kilo d’extraits fabriqués, ingrédient par ingrédient.

Cela va permettre, d’ici 2025, la mise en place d’un programme engagé visant à diminuer significativement cette quantité de déchets tout en continuant à trouver de nouvelles solutions pour les recycler ou les revaloriser.

Un exemple avec HYDRASALINOL, actif obtenu à partir de salicorne par extraction par fluide supercritique. Après production, il ne reste qu’un co-produit végétal vidé de ses principes actifs et contenant beaucoup de sels minéraux.

Une des problématiques de la culture de plante biologique sous abris bioclimatiques réside dans l’arrachage manuel des mauvaises herbes.

Il s’avère que les coproduits de salicorne étalés sur les terres, créent à la fois un paillis dense empêchant la pousse de mauvaises herbes mais apportent également les minéraux nécessaires au bon développement des plantes halophiles. Recyclage complet, paillis et engrais naturel pour les plantes : c’est la démarche et l’engagement de CODIF.

Ecotoxicité et biodégradabilité des actifs

Nous avons investi une enveloppe d’une centaine de milliers d’euros par an et ce, sur plusieurs années, pour que tout nouvel actif qui sera mis sur le marché passe des tests d’écotoxicité et de biodégradabilité. Nous souhaitons également étendre ses tests à l’ensemble de notre portefeuille d’actifs d’ici cinq ans.

Un sourcing durable

La culture en mer, en serres biologiques ou en photo bioréacteurs permet de contrôler les intrants. Il existe cependant des plantes et des algues qui ne sont pas cultivables, tout du moins, qui ne le sont pas encore. Là aussi, nous nous sommes donnés 5 ans pour développer de nouveaux procédés de culture. Néanmoins, certains procédés resteront impossibles à internaliser.

Nous travaillons déjà depuis de longues années avec des récoltants, des algoculteurs, des pêcheurs, des artisans dont c’est le métier depuis plusieurs générations.

Afin de renforcer nos liens avec les filières, nous nous sommes engagés à partir à la rencontre de chacun de nos partenaires d’algues et de plantes, pour mieux comprendre leur métier, leurs difficultés et développer ensemble des filières durables.

Des chartes de culture et de récolte sauvage seront mises en place dans les 12 prochains mois. L’objectif est que l’ensemble de nos fournisseurs y adhèrent d’ici 2025.

Durabilité des intrants de culture

CODIF cultive aujourd’hui des micro-organismes dans des milieux complexes, souvent d’origine végétale. Mais nous souhaitons aller plus loin ! Tout nouvel actif biotechnologique ne pourra être développé qu’à partir du moment où l’agro-sourcing majoritaire des milieux de culture est durable et ce dès 2021.

D’ici 2025, nous souhaitons étendre cet engagement à l’ensemble des processus de culture de macro et de micro-organismes.

Traçabilité des espèces

Traçabilité ne veut pas seulement dire connaitre la date de récolte d’un lot ou la date à laquelle il a été séché.

Par contre, CODIF se veut irréprochable sur la traçabilité du genre et de l’espèce des végétaux. Cet engagement, à la fois moral et toxicologique, nous l’avons déjà initié il y a plusieurs années avec DNA Gensee et sa fondatrice Nicole Giraud. Cette société spécialisée dans le bar coding permet d’obtenir par ADN le genre et l’espèce d’un végétal.

L’objectif est clair ; pour tout extrait ou tout actif, issu d’une plante quelle qu’elle soit, il est essentiel d’identifier le genre et un pourcentage de certitude sur l’espèce supérieure à 95% afin d’obtenir l’identité botanique.

C’est aujourd’hui un engagement pour tout nouveau développement.

C’est le travail de chacun d’être responsable de la sauvegarde de son environnement. Chez CODIF, nous n’aimons pas les grands mots, nous préférons l’action.

2021 marquera donc la suite des engagements forts que nous avons pris il y a 20 ans pour que demain, le mariage entre CODIF et la planète soit durable.