L’industrie des cosmétiques fait assez bonne figure dans le bilan des dépôts de brevets pour l’année 2018 réalisé par l’Institut national de la propriété industrielle (INPI). Du côté des multinationales, L’Oréal se maintient dans le top 10 des principaux déposants de brevets, même si le groupe a reculé de la 4e à la 9e place entre 2012 et 2018.

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Plus généralement, parmi les 50 premiers déposants de brevets, figurent les principaux groupes industriels français qui investissent dans l’innovation, mais aussi 12 organismes de recherche publique, 11 entreprises étrangères et 2 entreprises de taille intermédiaire. On note la présence de deux entreprises de la filière chimie, Air Liquide et Arkema, parmi les plus fortes progressions au sein du top 20.

Avec 19 % des demandes de brevets, un chiffre stable par rapport à 2017, la chimie est le troisième secteur dans lequel les entreprises françaises sont les plus dynamiques, derrière la mécanique et l’électronique/électricité.

Les organismes publics (Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives, CNRS, etc.) sont toujours présents dans le palmarès des grands déposants : au nombre de 10 en 2015, ils étaient 13 en 2016 et 2017 et sont 12 cette année.

La tendance à la concentration du nombre de demandes de brevets publiées se confirme. Alors qu’en 2008, ils représentaient 44,4 % des demandes publiées, les 50 premiers déposants représentent cette année pour la première fois plus de la moitié des demandes publiées, avec 52,3% du total. Cette progression est portée uniquement par les 20 premiers déposants : en 2018, les 20 premiers déposants représentent 43,9 % des demandes de brevets publiées, contre 35,7 % en 2008. Selon l’INPI, ce phénomène s’explique en partie par une concentration de plus en plus importante des entreprises elles-mêmes, accentuée ces dernières années par des rachats et des fusions.

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Parmi les entreprises de taille intermédiaires (ETI), les Laboratoires M&L (L’Occitane en Provence et Melvita) occupent la 7e place avec 15 demandes de dépôts de brevets. Parmi les petites et moyennes entreprises, Capsum se classe 2e (ex æquo) avec douze demandes déposées.

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