Levi Kann (Naturelle)

Premium Beauty News - Elle existe toujours votre marque « Natuflora » ?

Levi Kann - Absolument ! Mais il est vrai que les années passant, le business modèle de notre société a totalement changé. Aujourd’hui 95 % de notre activité est représentée par le conception, la fabrication et le conditionnement de formules pour nos clients. Le parfum représente la moitié de notre activité suivi principalement par le Skin Care (20 %) et le Hair Care ( 15 %). Nous faisons aussi un peu de lip gloss, mais très peu.

Premium Beauty News - Votre installation, il y a trois ans, dans cette usine toute neuve où vous vous trouvez aujourd’hui aura représenté un tournant majeur ?

Levi Kann - Un tournant majeur, en effet ! Nous avons purement et simplement doublé notre production et nos effectifs qui sont de 110 personnes aujourd’hui. L’investissement a été considérable pour nous et le changement culturel aussi. A partir de la petite entreprise familiale, ce fut le grand saut.

Premium Beauty News - Cela a dû opérer chez vous un changement de clientèle ?

Levi Kann - Non, pas vraiment. Notre clientèle est constituée en grande majorité de nombreuses marques, plutôt orientées « mode », et que l’on peut situer à la fois sur le créneau moyenne gamme et haut de gamme. Notre principal atout réside dans cette flexibilité que nous avions et que nous avons voulu garder. Nous sommes capables de fabriquer et de conditionner beaucoup de produits différents et dans des quantités à la fois petites, moyennes et grandes. J’ai l’habitude de dire que le minimum, c’est même « un » exemplaire !

Premium Beauty News - Vous proposez un full service total !

Levi Kann - C’est exact ! Concernant le type de packaging nous sommes souvent conseils en la matière mais nous n’avons pas, à proprement parlé, de gammes standards à proposer. Nous achetons ce que le client souhaite. En général les bouchages ou habillages en plastique viennent du Brésil, les pompes de l’extérieur du Brésil. Les flacons essentiellement du Brésil.

Premium Beauty News - Les perspectives de développement sont bonnes, évidemment !

Levi Kann - Plutôt bonnes, c’est vrai ! D’autant que l’évolution de la législation brésilienne depuis quatre ans en ce qui concerne les taxes a plutôt favorisé les activités de full service comme les nôtres. Comme souvent au Brésil, le sujet des « taxes » est sans doute l’un des plus compliqué et des plus préoccupant qui soit. Sans entrer dans le détail, il est devenu plus intéressant de sous-traiter la fabrication et le conditionnement que de la faire soi-même…