L’industrie brésilienne des parfums, cosmétiques et produits de toilette et d’hygiène a conclu l’année 2015 sur une chute de 8% des ventes, soit un chiffre d’affaires total de 42,6 milliards de réais brésiliens.
Selon l’Association brésilienne de l’industrie des cosmétiques, parfums et produits de toilettes (ABIHPEC), la hausse des taxes, les effets de changes et à la crise économique ont conduit à une régression du pays au niveau mondial. Le Brésil s’est ainsi fait ravir sa place de troisième marché mondial des cosmétiques par le Japon.
Effet négatif des hausses de taxes
Selon João Carlos Basilio, le président de l’ABIHPEC, le recul des ventes s’explique principalement par la hausse des taxes imposées par le gouvernement pour réduire le déficit budgétaire. « Cela a conduit au résultat inverse en faisant plonger les ventes, ce qui au final à réduit les recettes fiscales, » affirme-t-il.
Des produits considérés comme essentiels pour la santé et le bien-être des consommateurs ont également subi des hausses de taxes importantes dans plusieurs états brésiliens. « Dans l’état de Paraná , par exemple, la charge fiscale sur les porduits de protection solaire a augmenté de 108%. Dans l’état de Minas Gerais, la hausse a été de 125 sur les dentifrices et de 50% sur des produits de base comme les savons, » explique João Carlos Basilio.
L’ABIHPEC craint également que la hausse de la charge fiscale alimente les trafics illicites et la contrebande.
João Carlos Basilio pense aussi que la crise hydrique qui a frappé le pays l’année dernière a également eu de fortes conséquences sur les ventes de produits pour de toilette en incitant les Brésilien à modifier leurs habitudes et à réduire la fréquence de leurs bains et de leurs douches.
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