Forme : Repousser les limites du formage verrier
Premier enjeu pour le verrier italien : répondre aux besoins de différentiation des marques. De ce point de vue, la demande pour de nouvelles formes est incessante. Pourtant, dans le même temps, les techniques verrières semblent avoir atteint leurs limites intrinsèques.
Pour surmonter cette difficulté, Bormioli Luigi a développé un process inédit de collage verre sur verre, permettant d’assembler des composants entre eux de façon permanente, extrêmement résistante et compatible avec l’alcool.
Le flacon fini est obtenu par collage de différentes parties en verre, chacune réalisée séparément au moyen d’une ou plusieurs des techniques de formage verrier à disposition : soufflé-soufflé, pressé-soufflé, pressé pur. Résultat : une immense liberté de création.
Pour réaliser cette performance, Bormioli Luigi a formulé une colle spéciale. Durant la cuisson, elle subit un processus de vitrification qui soude les deux composants avec une résistance mécanique plus de dix fois supérieure à celle des colles organiques classiques. « La couche est totalement inerte et résiste au contact permanent de tout produit alcoolique. Aucun produit toxique ni organique n’est présent dans le produit, qui ne nécessite pas d’enregistrement sous REACH, » souligne l’entreprise verrière.
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En plus de la différentiation, Bormioli Luigi s’est aussi intéressé à une autre grande tendance du packaging : la durabilité.
Pour alléger le poids des pots en verre, Bormioli Luigi a réduit les épaisseurs du fond et des parois pour atteindre un poids de verre allant jusqu’à 40% du poids d’un pot d’égale contenance. La réduction de la quantité de verre diminue l’impact sur l’environnement tout au long de la chaîne de distribution.
Pour cela, il a fallu mettre au point un process de fabrication inédit avec notamment un traitement du verre permettant d’augmenter sa résistance et adapter les machines.
