Frédéric Lancesseur

Premium Beauty News - Vous êtes l’une des seules entreprises en France, sinon la seule, à pouvoir revendiquer cette double activité d’injection plastique et de producteur de formules pour le secteur de la cosmétique !

Frédéric Lancesseur - Effectivement, nous sommes intégrés et pouvons revendiquer cette double activité. Et c’est d’ailleurs grâce à ce double savoir-faire que nous avons voulu et pu mettre au point un nouveau process de back injection, appelé IPM où nous pouvons vraiment revendiquer la maîtrise de la compatibilité contenant/contenu. Cette technologie utilisant nos deux savoir-faire de formulateur et d’injecteur a été développée à 100 % en interne. Ce nouveau procédé permet de ne pas « traumatiser » les ingrédients (notamment les pigments et les nacres) et d’obtenir ainsi une douceur et une luminosité étonnantes.

Premium Beauty News - Vous êtes d’ailleurs passé à la taille industrielle dans ce domaine ?

Frédéric Lancesseur - Tout à fait, dès l’année dernière nous avons mis au point une machine automatisée à forte capacité. Et la part de cette nouvelle technique dans le chiffre d’affaires d’Aircos est passé à près de 20 % aujourd’hui. Cela n’a d’ailleurs fait que renforcer ce qui était l’un de nos atouts, c’est à dire cette capacité à assurer un véritable full service à nos clients.

Cette nouvelle technique nous offre de multiples avantages que l’on peut résumer ainsi : un résultat optimum en termes de textures, de formes et d’effets de surface, une extrême propreté du process, une technologie très compétitive.

Premium Beauty News - Une technologie qui vous a poussé finalement à vous recentrer sur votre cœur de métier !

Frédéric Lancesseur - Il faut rappeler que nous nous appuyons sur trois activités majeures. D’abord, l’injection plastique sur son site d’Ardon, près d’Orléans (45), où tournent 33 machines d’injection ainsi que plusieurs lignes d’assemblage automatique et de parachèvement. Ensuite, la formulation avec deux laboratoires à Boulogne Billancourt (92) et à Romorantin (41). Enfin, la fabrication et le conditionnement, également dans l’usine de Romorantin, qui dispose d’une capacité de production et de conditionnement de plus de 110 millions d’unités par an.

Nous nous sommes donnés les moyens d’être des spécialistes du full-service. Il s’agit clairement d’une pièce maîtresse du développement d’Aircos. Nous maîtrisons toutes les composantes dans le domaine du maquillage. Cette maîtrise nous permet d’assurer auprès nos clients la responsabilité entière du produit, y compris évidemment la partie packaging.

Mais notre axe principal de développement reste les poudres. La maitrise de différentes technologies de formulation et de production de poudres constitue l’une de nos pièces maîtresses. Ce qui nous permet évidemment de revendiquer à juste titre un excellent savoir-faire sur le créneau « teint » : fards à paupières, poudres libres, poudres corps etc.

Premium Beauty News - L’année 2015 sera celle de l’export !

Thomas Sirot

Thomas Sirot - Entre autre oui, c’est exact ! Nous allons d’ailleurs exposer pour la première fois à MakeUp in New York. Il est clair que le marché nord américain représente un potentiel de développement pour Aircos. Nous ambitionnons de réaliser entre 20 % et 25 % de notre chiffre d’affaires à l’export d’ici 2017, contre 10% actuellement. Aujourd’hui, nous avons toutes les cartes en main : une R&D parfaitement maitrisée, une technologie et des process uniques. À cela s’ajoute l’atout d’un euro plus faible et pour certaines marques, la revendication « Made in France ».

Premium Beauty News - Quelles nouveautés allez-vous présenter en juin à MakeUp in Paris ?

Thomas Sirot - Parmi nos principales innovations produits, une gamme entièrement dédiée à la tendance contouring/ sculpting du visage, des formules spécifiques eyebrows, des concepts d’échantillonnages poudres uniques dont une gamme « Small is beautiful » à découvrir dès le 18 Juin.