Thomas Sirot, Directeur Commercial et Marketing, et Frédéric Lancesseur – Président Directeur Général

Une longue et vieille histoire que celle d’Aircos dont les premiers pas remontent à 1952 avec le démarrage de la société Airsec et un brevet accordé pour un dessicateur et qui mènera plus tard à la création d’Aircos. Quatre étapes importantes auront jalonné l’ascension de l’entreprise. En 1989 avec la construction d’une deuxième usine à Ardon (Loiret) en complément de celle de Romorantin (Loir-et-Cher) qui se spécialisera par la suite dans le maquillage. Puis c’est la création en 2000 d’un laboratoire de formulation Recherches & Développements à Paris, siège du Groupe, spécialisé dans la formulation de poudres. En 2012, Aircos développe en interne son tout nouveau process « maison » de Back Injection, IPM. Enfin, plus récemment en 2015, Aircos mise sur le développement commercial à l’export.

L’atout Back Injection avec l’IPM

Inutile de dire que l’IPM était clairement la bonne idée ! « Avec ce process de back injection mis au point il y a six ans, » explique Thomas Sirot.«  Nous pouvons vraiment revendiquer la maîtrise de la compatibilité contenant/contenu. Cette technologie qui utilise nos deux savoir-faire de formulateur et d’injecteur a été développée à 100 % en interne. Et surtout notre procédé permet de mettre en valeur toutes les propriétés des ingrédients (notamment des pigments et des nacres) et d’obtenir ainsi une douceur, une luminosité et payoff étonnants. On a aussi clairement bénéficié de cet engouement pour les produits à effets métalliques où notre procédé IPM excelle ». Aujourd’hui le succès de cette technologie est tel qu’Aircos n’a aucun mal à alimenter ses dix machines IPM en place à Romorantin. « L’IPM est incontestablement l’un de nos points forts », souligne Thomas Sirot, « Nous misons donc toujours sur le potentiel de nos laboratoires R&D afin de continuer d’innover  ».

De 5 % à 50 % à l’export !

« Notre chiffre d’affaires à l’export a bondi de 5 % il y a quatre ans à près de 50 % aujourd’hui ! », souligne Thomas Sirot. « Nous n’avons pas cessé de proposer au cours de ces dernières années des formules très innovantes et vraiment différentiantes dans tous les compartiments des produits que nous fabriquons avec la garantie industrielle de répondre à la norme BPF. Nous nous sommes également beaucoup investis commercialement en particulier aux États-Unis sur les deux côtes, mais aussi au Moyen-Orient. Le fait de proposer et de produire nos propres packagings reste évidemment un atout très important à l’heure d’une très forte demande de Full Service. »

Il faut dire qu’Aircos aligne aujourd’hui quelque 35 machines d’injection et bi-injection à l’usine d’Ardon, de 25 tonnes à 330 tonnes. Des machines d’où sortent des boîtiers de maquillage, des packagings taille intermédiaires, des échantillons. Le tout complété par des machines de marquage et d’assemblages. Montant total des investissements industriels sur les deux sites en 2017 & 2018, y compris l’extension de l’usine de maquillage de Romorantin : 4,5 millions d’euros.

25 millions de chiffre d’affaires en 2018 !

Un chiffre à comparer aux 10 millions réalisés en 2014 ! Un beau parcours pour cette PME française familiale de 170 personnes qui a rejoint en Décembre 2017 un autre groupe familial, Anjac Health & Beauty, de 190 millions de chiffre d’affaires et aux activités très complémentaires en matière de formulation, de fabrication et de conditionnements de produits cosmétiques, de dispositifs médicaux et de médicaments.

L’acquisition d’Aircos s’inscrit dans l’ambition d’Anjac de construire un groupe composé de sociétés à haute valeur ajoutée. Le savoir de la PME en matière de maquillage lui permet de renforcer son champ d’expertise et ainsi de diversifier son offre. L’intégration d’Aircos répond par ailleurs à la volonté du pôle Health & Beauty du groupe Anjac de valoriser l’excellence industrielle française, un atout déjà reconnu pour les 6 autres sociétés du Groupe : Sicaf, Chemineau, Eurowipes, Shadeline , LPEV et tout récemment Pascual.