« Un travail de création privilégié », résume Antoine de Pracomtal, le président d’Extend Beauty. Cette entreprise familiale française fondée en crée 1992 assure la conception, le développement et la commercialisation de parfums. Avec cette nouvelle licence, elle compte désormais cinq marques dans son portefeuille (Agnès B., Marina de Bourbon, Le Coq Sportif, Korloff et Marie Antoinette).
Pour ce projet particulier, Extend Beauty a sélectionné le parfumeur Isaac Sinclair (Symrise) et le designer Alnoor (Objets de Convoitises) pour collaborer avec Agnès Troublé, alias agnès b.
Une fragrance florale et subtile
Côté fragrance, lorsqu’on lui demande quelles étaient ses intentions de création, la créatrice explique adorer les fleurs, « en particulier le seringa et la tubéreuse ». Elle confie avoir porté Fracas de Robert Piguet pendant trente ans. Ses goûts sont à l’origine du bouquet décliné en deux variantes lancées le 14 octobre.
« Agnès a une énergie créatrice impressionnante. Elle a beaucoup d’idées. Lors de nos rendez-vous, elle apportait des fleurs de son jardin », s’enthousiasme le parfumeur. Jasmin, rose, pivoine et bien d’autres se sont succédées dans un processus de création libre et ouvert. Finalement, le seringa, a été placé au cœur de la création et sert de trait d’union entre les deux versions : Le Parfum, un floral boisé musqué et L’Eau, un floral vert musqué. « Comparé à la tubéreuse, le seringa est une fleur qui n’est pas courante en parfumerie », souligne Isaac Sinclair qui l’a travaillée dans un accord safran à la demande de la styliste.
« Je voulais quelque chose de fin, de subtil, de vrai », déclare-t-elle. Délicates et élégantes les deux compositions sont empreintes de naturalité. Elles sont à l’image d’une mode qui laisse s’exprimer toutes les personnalités.
Un flacon d’une élégance limpide
Le flacon a été dessiné à quatre mains avec Alnoor. Il a fait l’objet de nombreuses recherches formelles. « L’idée première d’agnès b. était celle d’un flacon de parfum qui puisse être reconverti en vase. Nous avons exploré différentes typologies avant de parvenir à une forme davantage en adéquation avec les codes de la marque », explique le designer. « Finalement nous sommes revenus à une une proposition plus statutaire, qui intègre des rayures comme des clins d’œil à l’univers de Versailles et celui de la marque ».
Le motif du cœur, presque une signature pour la créatrice, est présent. Composé de façon baroque avec des rameaux de fleurs, il orne exclusivement le verre des flacons vendus en boutique. Le packaging reprend les rayures noires et blanches propres à son vestiaire. À l’intérieur des étuis sont imprimées des photographies de magnolias et de seringas prises par Agnès b. « On a l’impression de rentrer dans son jardin », décrit Alnoor. Ces mêmes visuels se déploient sur les présentoirs (vitrines, podiums…).
Le flacon de verre a été développé avec le Groupe Pochet, la pompe dévissable est produite par Aptar et le capot par Codiplast.
Une diffusion en deux temps
Dans un premier temps, le parfum sera disponible uniquement dans les boutiques agnès b. en France, au Royaume-Unis, aux États-Unis, en Asie. « C’est une forme d’hommage de les proposer d’abord à cette clientèle qui lui est extrêmement fidèle », indique Antoine de Pracomtal, qui dénombre notamment 170 boutiques agnès b. au Japon, une vingtaine à Hong Kong, une quarantaine à Taïwan.
À partir de 2026, les ventes seront progressivement élargies à la parfumerie sélective à travers le réseau de distributeurs d’Extend Beauty : 4500 points de ventes installés dans plus 80 pays. Le positionnement prix reste accessible et les formats sont multiples : 100 ml, 40 ml et 10 ml, recharge de 150 ml. Le prix conseillé pour Le Parfum est fixé à 115 euros les 100 ml, celui de L’Eau à 105 euros.
Également disponible sur le site agnesb.com, cette fragrance se veut transgénérationnelle, tout comme le cardigan à pressions iconique imaginé par la créatrice.




























