Alain Blondel, SIMP

Reprise en juillet 2011 par Alain Blondel et Eric de Bardonnèche, les effectifs auront doublé en quatre ans. Avec 35 personnes employées à ce jour, la firme devrait selon ses dirigeants, encore augmenter ses effectifs d’ici la fin de l’année prochaine.

SIMP possède 17 brevets délivrés ou en cours de dépôt : elle crée et conçoit chaque année une collection d’applicateurs constituée de 4/5 nouveaux modèles à proposer au catalogue et/ou en exclusivité à ses clients, tout en déployant ses forces à l’international avec le développement du marché nord et sud-américain.

En support de cette globalisation industrielle, SIMP a donc installé en Juin dernier au Mexique dans la ville d’Aguascalientes, une nouvelle usine de 1 700m² dédiée à la production et à l’assemblage de composants pour le marché de la cosmétique, et plus précisément les essoreurs en caoutchouc.

Progression à deux chiffres !

Pour accompagner et devancer cette croissance, SIMP a significativement développé son département de R&D et a investi lourdement sur des équipements de capacité et de rupture : avec un parc de machines totalement automatisé composé de vingt-neuf presses d’injection plastique dont deux nouvelles cette année, dix-sept machines destinées à fabriquer le caoutchouc et le recours à l’injection par bloc transfert pour la production en grandes capacité de pièces extrêmement précises, la société produira plus de 300 millions de pièces plastiques et caoutchouc cette année, soit un bond de 20% par rapport à l’année dernière ! «  L’innovation est le nerf de notre progression », souligne Alain Blondel, «  Et en 2016, nous investirons encore plus, et aussi dans le domaine de la réalisation de pièces bi-matières  ».

«  La brosse de mascara en plastique injecté et son essoreur en caoutchouc restent le cœur de métier de la société (70 % du chiffre d’affaires)  », explique Alain Blondel, « mais nous nous diversifions de plus en plus vers la fabrication d’autres types d’applicateurs cosmétiques pour le soin et pour des produits parapharmaceutiques. Plus de 20 % de nos productions sont destinées à des secteurs en dehors de la cosmétique. »