La maison française, qui fête cette année son 100e anniversaire, continue de faire revivre son patrimoine et à se réinscrire dans l’histoire, tout en surfant sur la vague des parfums d’exception et la mode du vintage. Sous l’impulsion de Bruno Cottard, son vice-président, la griffe a retrouvé ses bureaux historiques de la rue Saint-Florentin à Paris et ressort trois parfums lancés en 1925 par le célèbre couturier des Années Folles.

C’est de nouveau Thomas Fontaine, le parfumeur-maison depuis 2011, qui a redonné vie à ces trois parfums historiques, en adaptant bien sûr les formules créées par Henri Alméras aux évolutions de la réglementation et de la disponibilité des matières premières. À l’époque, Jean Patou avait dédié ses trois premières fragrances aux blondes (Deux Amours, un floral vert qui s’appelait alors Amour Amour, mais le nom a été cédé depuis), aux brunes (Que sais-je ?, un Chypre fruité floral) et aux rousses (Adieu Sagesse, un soliflore gardenia).

Disponibles en rayons à partir du mois de septembre, ces trois fragrances viennent rejoindre, au sein de la Collection Heritage, celles lancées en novembre dernier (Chaldée, Eau de Patou et Patou pour Homme) en parallèle à Joy Forever.

«  Peu de maisons de couture et de parfum disposent d’un patrimoine historique aussi fort et riche que celui de Jean Patou. C’est aussi une des rares maison a avoir toujours garder un parfumeur interne, gardien de l’esprit et de la qualité de la marque. C’est ce patrimoine, symbole d’une culture de la qualité synonyme d’un luxe non ostentatoire, que nous souhaitons faire revivre, avant d’envisager de nouvelles créations,  » explique Bruno Cottard.