Simon Pascual

Premium Beauty News - Une belle aventure que la vôtre sur ce créneau du conditionnement de produits cosmétiques ! Une belle aventure très récente ?

Simon Pascual - Une belle aventure, en effet, commencée en 2010 un peu par hasard, même si notre vocation était déjà bien ancrée dans la sous-traitance en matière de conditionnement de produits. Elle commence par l’achat d’une machine de remplissage de rouge à lèvres de marque Citus et la construction d’une salle blanche. Le marché était porteur et la demande était là. On ne s’arrête pas là et on décide d’investir aussi dans une ligne de chauffé coulé ce qui nous permet de répondre aux demandes en matière de remplissage de fond de teint, d’anti cernes etc.

Premium Beauty News - Mais, très vite, cela ne suffit pas.

Simon Pascual - C’est exact. On a très vite été débordé par les commandes en matière de rouge à lèvres. La machine Citus ne tournait qu’à 1200 pièces/heure. Une opportunité nous permettait d’acquérir un modèle encore plus performant d’une capacité de 3600 pièces/heure. On n’a pas hésité à investir les 380 000 euros supplémentaires.

Premium Beauty News - Mais vous ne faites pas que remplir, vous avez même innové !

Simon Pascual - Là aussi, il s’agissait de saisir une opportunité. Une rencontre fortuite nous a permis de développer un nouveau rouge à lèvres transparent quelques semaines avant le salon MakeUp in Paris. L’effet escompté a dépassé nos espérances d‘autant que l‘innovation se situait même au niveau du packaging dans lequel nous avions intégré un système qui permettait d‘éclairer le raisin de l‘intérieur. Du coup, sous la pression de la demande et de l’intérêt que ce produit a suscité, nous sommes entrain d’améliorer le concept.

Premium Beauty News - Du rouge à lèvres au vernis à ongles, il n’y avait qu’un pas…

Simon Pascual - Effectivement, il y a des similitudes. Ces deux marchés ont de forts taux de progression et nous sommes bien toujours dans l’univers du maquillage. On a décidé de franchir le pas cette année en investissant dans une salle dédiée aux normes Atex et d’acheter deux machines de remplissage qui vont nous permettre de produire quelque 20 millions de flacons par an.