En 2013, le marché italien des cosmétiques a poursuivi sa récession avec un recul de -1,2% par rapport à 2012, pour atteindre 9.500 millions d’euros, selon les chiffres récemment publiés par Cosmetica Italia.

Selon l’association professionnelle, cette récession modeste, au regard de la crise que traverse le pays depuis 2007-2008, confirme le caractère contre-cyclique du secteur. Toutefois, certains canaux de distribution, particulièrement sensibles à la situation économique, souffrent plus spécifiquement. C’est le cas notamment des circuits professionnels : les ventes en salons de coiffure ont ainsi chuté de -8,4% et les ventes en instituts ont reculé de 5,5%. Dans ce contexte, seul le circuit de la vente directe (soit au domicile du client, soit par correspondance) tire son épingle du jeu, avec une progression de +4,4%. Les ventes en pharmacies progressent quant à elles de +0,3%.

Dans ce contexte, le chiffre d’affaires des entreprises italiennes progresse de +2,6% pour atteindre 9,3 milliards d’euros en 2013, en grande partie grâce aux ventes sur les marchés étrangers, qui ont atteint 3,2 milliards d’euros en 2013, soit une hausse de +11%. De leur côté, les importations n’ont augmenté que de +0,8%.

« Les politiques d’investissement permanent dans l’innovation et le développement ont permis aux entreprises italiennes de gagner en compétitivité sur les marchés internationaux, où l’on note une augmentation significative des ventes, y compris en volume, signe d’une offre compétitive et fiable,  » affirme Cosmetica Italia.

La France demeure à la fois le principal client et le principal fournisseur de l’Italie en matière de produits cosmétiques, suivie par l’Allemagne, le Royaume-Uni, les États-Unis, l’Espagne et la Russie.