Le Plan d’actions sur la qualité de l’air intérieur, publié la semaine dernière par le ministère de l’Écologie, du Développement durable et de l’Énergie et le ministère des Affaires sociales et de la Santé, prévoit notamment l’interdiction des produits parfumants et désodorisants (bougies, encens et autres masquants d’odeurs) les plus polluants. Pourraient ainsi être bannis du marché les encens qui émettent plus de 2 microgrammes de benzène par m3.

Des mesures d’étiquetage obligatoire devraient également être proposées dans le courant de l’année 2014 pour les produits destinés à parfumer ou désodoriser l’intérieur, ainsi que pour les produits d’entretien. Il s’agira d’indiquer le niveau de leurs émissions en polluants volatils. « Ce travail se fera en cohérence avec les réflexions et expérimentations en cours sur l’étiquetage environnemental aux niveaux français et européen, » précise le ministère de l’Écologie.

Ces mesures ont pour objet de limiter les sources de pollution de l’air intérieur.

« Les enjeux sanitaires et économiques liés à la qualité de l’air intérieur sont importants. En France, on estime entre 10 et 40 milliards d’euros par an le coût de la mauvaise qualité de l’air intérieur, dont 1 milliard pour le remboursement des médicaments anti-asthmatiques. L’asthme frappe 3,5 millions de personnes, » précise le ministère.