La proportion de femmes britanniques qui appliquent un soin de jour sur...

La proportion de femmes britanniques qui appliquent un soin de jour sur leur visage est passée de 59% en 2017 à 66% en 2018. Photo : © Stefano Lunardi / Istock.com

Selon Mintel, les femmes britanniques ont dépensé 1,15 milliards de livres (environ 1,29 milliards d’euros) en produits de soins pour le visage en 2017, un chiffre qui devrait atteindre 1,18 milliards de livres en 2018 (environ 1,32 milliards d’euros). D’ici 2023, Mintel prévoit même une croissance de 15%, portant le marché à 1,36 milliards de livres (soit environ 1,52 milliards d’euros).

Les nettoyants semblent être l’une des catégories phares dynamisant la progression. Environ 92% des consommatrices britanniques utilisent actuellement un soin nettoyant pour le visage, que ce soit un soin nettoyant (55%) des lingettes (54%) ou de l’eau micellaire (27%). La proportion de femmes qui choisissent d’appliquer une crème de jour sur leur visage a augmenté au cours des derniers mois, passant de 59% en 2017 à 66% en 2018. Les crèmes de nuit ont aussi de plus en plus d’adeptes, 39% des Britanniques en utilisaient en 2017 et 48% en 2018.

« Comme les tendances beauté continuent de s’inspirer des routines beauté coréennes, qui peuvent atteindre les 10 étapes, les femmes britanniques adoptent de multiples routines beauté de nettoyage du visage et utilisent même différents nettoyants pour différentes occasions », explique Roshida Khanom, Associate Director, Beauty & Personal Care chez Mintel. « Les lingettes pour le visage restent populaires en raison de leur commodité et sont parfois utilisées à la place d’un nettoyant ; toutefois, les projets gouvernementaux visant à éliminer les produits à usage unique pourraient affecter cette catégorie. »

Le paradoxe du FPS

Le rapport montre cependant que les amatrices de beauté sont moins attirées par la protection solaire, seulement 47% des 1.008 femmes interrogées utilisent des produits pour le visage contenant un indice de protection. Environ 40% des sondées ont même confié ne pas bien comprendre quels sont les indices de protection solaire appropriés.

Paradoxalement, lorsqu’on les interroge sur les différents facteurs pouvant abîmer le teint, 72% des utilisatrices de soin pour le visage pensent que l’exposition au soleil a l’impact le plus significatif, devant la pollution (41%) et le froid (39%). Le sommeil ressort comme le facteur interne le plus important pour 62% des sondées, devant l’alimentation (54%) et la consommation d’eau (46%). À noter que seulement 5% des personnes interrogées étaient conscientes des effets néfastes sur la peau de la lumière bleue diffusée par les smartphones et autres appareils électroniques à écran.

« L’exposition à la lumière bleue intense / à la lumière visible à haute énergie (HEVL) provenant d’appareils électroniques tels que les ordinateurs et les smartphones est devenue quotidienne pour de nombreux consommateurs. Bien qu’il n’existe encore que peu de preuves que cette exposition puisse avoir un impact sur l’apparence de la peau, des études scientifiques récentes suggèrent qu’une telle exposition peut accélérer les changements de pigmentation et ajouter des rides et ridules. Il ressort clairement de nos recherches que la plupart des consommateurs ne sont pas conscients des dommages que l’HEVL peut causer à la peau. Les marques ont la possibilité de réécrire le récit anti-âge traditionnel et préconiser un nouvel ensemble de solutions cutanées axées sur la protection contre la lumière bleue », conclut Roshida Khanom.