Sandra Maguarian et Jean-Yves Bourgeois - Crédit photo : Beautynury Inc. Reporter Han Ji Eun.

Premium Beauty News - Alors, c’est quoi cette recette miracle ?

Sandra Maguarian - Au tout début de cette recette, il y a d’abord de l’enthousiasme, de la passion, de l’aventure… MakeUp in Paris suivi de MakeUp in New York puis, maintenant, de MakeUp in Seoul provoquent clairement ce petit quelque chose, ce frémissement qui s’exerce peu, voir plus du tout, dans les plus grandes manifestations. C’est vrai que cette part d’affectivité, de moment quasi charnel sont plus faciles à développer lorsqu’on a à faire avec une cinquantaine ou une centaine d’exposants. Mais l’aspect réduit de la manifestation n’explique pas tout. Nos partenaires industriels qui tentent l’aventure en prenant un espace d’exposition constatent rapidement que leur présence n’est pas seulement affaire de mètres carrés. Nous tenons absolument à les impliquer tout au long de l’évènement et, ils le font avec joie. Les ateliers, les animations, les conférences sont autant de moyens de les faire participer à cette grande fête du maquillage que nous nous offrons pendant deux jours. L’équilibre voulu entre les fabricants de formules, les industriels du packaging et les fabricants d’accessoires n’est pas, non plus le fruit du hasard. En mettant l’accent d’abord sur le contenu, ensuite sur le contenant puis sur les accessoires, c’est toute la configuration du visitorat qui est visée. Il est clair que le contenu intéresse d’abord les services marketing et ils le prouvent en venant massivement à chacune de nos manifestations. C’est un élément important ! Très important ! Ces équipes peuvent découvrir, toucher, tester, admirer ce qui fera le produit unique qu’elles seront amenées à lancer.

Mais ce n’est pas tout ! Le fait de persévérer dans la fourniture de stands quasi-standards pour tout le monde en privilégiant finalement ce qui doit l’être, c’est-à-dire le produit, c’est ce qui séduit le visiteur, c’est-à-dire le client. Aller à l’essentiel !

Premium Beauty News - Si l’on s’attarde aux seuls chiffres, on ne peut en effet être qu’impressionner par le ratio nombre de visiteurs/nombre d’exposants !

Jean-Yves Bourgeois - Vous avez raison de le souligner. Ce ratio nous est fantastiquement profitable. 2600 visiteurs à Paris l’année dernière pour 80 exposants…, 1600 visiteurs à New York pour 65 exposants et 1800 visiteurs à Séoul pour 32 exposants ! Un coût contact difficilement surpassable, non ? D’autant que le coût moyen d’un stand qui est tout aménagé et qui comprend, en outre, le service de restauration pendant deux jours et, même, le cocktail du premier soir, est particulièrement compétitif.

Premium Beauty News - L’histoire de MakeUp in Seoul est dans la lignée de ses deux sœurs parisienne et New Yorkaise.

Sandra Maguarian - C’est vrai ! Dans tous les cas, ce qui a primé c’est la rapidité de décision, la réactivité quasi immédiate des industriels qui nous ont accompagné et, il faut l’admettre, le succès aussi très rapide. Dans le cas de MakeUp in Seoul, nous tenons Jean-Yves Bourgeois et moi-même à remercier tout particulièrement les hommes et les femmes coréennes qui nous ont accompagnés dans la réussite de cette première édition. Nous avons été très fiers d’organiser MakeUp in Seoul et le retour que nous avons eu en termes de témoignages de soutien et, très concrètement, en termes d’aides aura été particulièrement important. Tout le monde souhaitait que cette première édition réussisse et cela a été le cas. C’est une véritable concentration d’innovations et de professionnalisme que les 1800 visiteurs ont pu découvrir pendant deux jours à Séoul.

Premium Beauty News - Paris, New York, Seoul…. Et après ?

Jean-Yves Bourgeois - L’ambition légitime que nous avons est de faire de ces trois manifestations un évènement régional majeur. Pour MakeUp in Paris en juin, la région c’est l’Europe, pour MakeUp in New York en septembre, la région c’est l’Amérique du nord et pour MakeUp in Seoul en mars, la région c’est l’Asie.

Il y a déjà beaucoup de manifestations à travers le monde… trop diront certains ! Point trop n’en faut. D’ailleurs nous ne nous considérons pas comme concurrent des autres ! Nous ne sommes pas dans la même cour ni en terme de prix, ni en termes de superficie, ni en termes de concept tout simplement. Même si nous pensons que nos atouts sont réels, il n’empêche que la première qualité qu’un organisateur d’évènements doit avoir, c’est l’humilité. Et nous sommes très attentifs d’abord et avant tout à ce que souhaitent les partenaires industriels qui nous accompagnent.