Pour réduire leur impact environnemental, les marques de cosmétiques se concentrent habituellement sur des formules vertes, l’efficacité énergétique et sur le packaging, mais accordent mois d’attention à la façon dont les consommateurs utilisent les produits. Pourtant, il existe de plus en plus d’indices sur le fait que plus gros de l’impact environnemental se produit au niveau du consommateur.

Par exemple, 94% de l’empreinte carbone d’un shampooing proviendrait du consommateur ; et de faibles changements de la température de l’eau durant une douche ont un impact considérable.

« Ainsi que cela sera mis en évidence à New York lors du Sustainable Cosmetics Summit du 16 au 18 juin, les marques doivent prendre en compte les conséquences environnementales de la consommation si elles souhaitent réduire significativement leur empreinte environnementale,  » explique Organic Monitor, l’organisateur du sommet.

En fait, les marques de cosmétiques ont besoin de s’engager auprès des consommateurs pour avoir un réel effet. La reformulation des produits avec des ingrédients verts, la moindre utilisation des ressources ou le choix des produits éco-conçus, ne sont qu’une partie de la solution..

À l’occasion de ce sommet, SGS présentera ses découvertes en matière d’analyse de cycle de vie. Après la consommation, la principale incidence sur l’environnement pour les produits cosmétiques, provient des ingrédients puis des emballages. Bien qu’il existe une forte tendance en faveur de l’usage d’ingrédients issus de ressources renouvelables, de tels ingrédients peuvent être dotés d’analyses de cycles de vie très contrastés du fait de différences en matière d’extraction.

Beaucoup de grandes entreprises de l’univers de la cosmétique, notamment Procter & Gamble et L’Oréal, se sont engagées à réduire l’empreinte environnementale de leurs activités au cours des prochaines années. Toutefois, une large part de leur croissance se fera dans les pays émergeants. Selon l’OCDE, les classes moyennes devraient passer de 2 milliards à 5 milliards de personnes d’ici 2030. Cette progression se fera principalement dans les pays émergents où les consommateurs aspirent à des styles de vie de types occidentaux, caractérisés par une consommation ostentatoire et un usage intensif des ressources. Ne pas se préoccuper des comportements des consommateurs, conduirait probablement à l’échec beaucoup des grands projets destinés à rendre les entreprises plus durables.