40% de verre recyclé
Garnier, la marque de cosmétiques et produits de toilette du groupe L’Oréal, vient de franchir une nouvelle étape pas dans sa démarche de réduction de l’impact de ses emballages. Garnier utilise dorénavant du verre recyclé à hauteur de 40 % dans les pots en verre de ses soins visage produits par le verrier allemand Gerresheimer : une première pour une marque de cosmétiques en grande distribution.
Pour obtenir un matériau aussi beau et transparent que du verre vierge, Gerresheimer a développé un procédé technique spécifique. Le verre provient d’une source contrôlée. Après avoir été collecté, trié, nettoyé et broyé « selon un procédé de pointe », un calcin de grande qualité est obtenu. Ce calcin est ensuite réintroduit dans le cycle de fabrication du verre pour faire du verre neuf.
Moindre impact environnemental
Cela permet de réduire l’impact environnemental des emballages en verre utilisés par Garnier, avec des économies d’énergie, une réduction des émissions de CO2, et la préservation des ressources naturelles.
En effet, selon Gerresheimer, l’énergie nécessaire pour faire fondre le verre recyclé (calcin) est inférieure à celle utilisée pour fondre du verre vierge. L’incorporation de 40% de verre recyclé dans les pots de soin visage Garnier permet ainsi de réduire de 9% la consommation d’énergie utilisée lors de la fabrication.
La baisse de la consommation d’énergie du four permet à son tour de réduire les émissions de CO2 et donc les effets sur le réchauffement climatique. Gerresheimer chiffre à 29 tonnes la réduction d’émission au cours de la fabrication (l’estimation annuelle est de 58 tonnes).
Enfin, l’utilisation de verre recyclé permet de réduire le recours aux ressources naturelles non renouvelables qui entrent dans la composition du verre (silice, soude et chaux notamment).
De son côté, Garnier informe les consommateurs sur l’importance du tri sélectif et appose des mentions environnementales sur les emballages de ses produits pour attirer leur attention sur l’intérêt du verre recyclé.
