La Fédération des Entreprises de la Beauté (FEBEA), le syndicat professionnel représentant les entreprises de beauté et de bien-être (parfumerie, cosmétiques, produits d’hygiène, de toilette, produits capillaires) en France, a récemment annoncé la mise en place d’un service de mutualisation des audits de fournisseurs de matières premières cosmétiques.

Ouvert à tous les opérateurs de l’industrie cosmétique, ce service doit permettre de réaliser, sur un site de fabrication donné, et pour le compte de plusieurs clients, un même audit (d’une ou plusieurs matières premières) assuré par un auditeur qualifié.

«  Pour les entreprises cosmétiques, les avantages sont multiples. Elles bénéficient d’une diminution des coûts, d’un marché plus fluide mais aussi d’une simplification des formalités, grâce à l’allègement des contrôles à réception des matières premières, le tout avec l’assurance de la confidentialité la plus absolue. Désormais, les PME et TPE peuvent ainsi auditer leurs fournisseurs à un tarif abordable,  » explique la FEBEA dans un communiqué.

La conception de ces audits est le fruit d’une concertation entre les différentes parties concernées : fabricants, fournisseurs de matières premières et sociétés prestataires d’audit. Pendant plusieurs mois, ces derniers se sont réunis pour valider le référentiel adéquat et élaborer la grille d’audit, et s’accorder sur les modalités de qualification des auditeurs.

Selon la FEBEA, qui affiche pour objectif de « démocratiser l’audit des matières premières », ce service d’audits mutualisés apportera « un véritable avantage compétitif aux entreprises cosmétiques, grâce à un service de qualité à coûts maîtrisés.  »