Éléments déterminants du mix marketing, les étiquettes ne sont pourtant pas toujours intégrées dans la phase initiale du développement des nouveaux produits. « On peut le regretter, mais c’est un fait avec lequel nous devons composer », explique Alexandre Burgot-Dervin, Président de DB Groupe. « Notre métier consiste à nous adapter au design voulu par les marques et à le rendre industrialisable. Cela implique une large variété de savoir-faire techniques et d’outils industriels ».

Entreprise familiale spécialiste de l’identification des produits depuis 1991, DB Groupe s’appuie sur un outil industriel composé de deux usines en France – l’une près de Rouen, l’autre à proximité d’Orléans – organisé autour de trois divisions : DB Technique, pour le marquage industriel, DB Tech, pour l’identification et la traçabilité des produits, et DB Premium pour les étiquettes et les marquages de luxe. Le groupe emploie 70 personnes et prévoit un chiffre d’affaires de 12 millions d’euros en 2023, dont 50 % réalisés dans le secteur du luxe (parfums, cosmétiques, vins, spiritueux et épicerie fine).

Maîtrise technique et agilité

« L’étiquette est un support qui peut prendre des formes très variées et remplir de nombreuses fonctions. Elle joue un rôle esthétique important, c’est un élément clé de la conformité, c’est un outil de traçabilité, certaines servent de bande de garantie, etc. Cette multifonctionnalité implique des technologies très différentes, qu’il faut maîtriser et adapter à de multiples demandes, dans un contexte où les cycles de développement sont devenus très courts », souligne Alexandre Burgot-Dervin.

DB Groupe dispose, pour cela, d’un équipement industriel offrant une grande agilité. « Aujourd’hui, nous sommes capables de produire des étiquettes à l’unité, de même que des séries de plusieurs millions, avec ou sans personnalisation », poursuit le dirigeant.

Une prouesse rendue possible grâce à la maîtrise de trois grands process : la flexographie, qui offre une précision très intéressante pour les mentions légales, la sérigraphie, procédé phare du groupe, qui donne les meilleurs résultats en termes esthétiques (qualité des couleurs, des dorures et des gaufrages) mais qui demande un solide savoir-faire, et les technologies numériques, très complémentaires des deux autres. Différentes finitions – embossage, verni relief, doming – peuvent également être réalisées. « Nous sommes convaincus que l’avenir sera composé d’étiquettes multiprocess qui permettent de satisfaire toutes les exigences des clients », ajoute Alexandre Burgot-Dervin.

DB Groupe fait le pari d’une production et de services de proximité. L’entreprise réalise 20 % de son chiffre d’affaires à l’international, majoritairement en Europe. Comme beaucoup d’autres, l’entreprise a dû faire face, dans la période post-Covid, à la perturbation des chaînes d’approvisionnement. Aujourd’hui, DB Groupe estime toutefois avoir atteint la taille critique lui permettant de proposer à ses clients des solutions de stockage offrant une garantie de continuité en cas de problèmes logistiques.

Réduction de l’empreinte environnementale

Le groupe participe pleinement à l’effort de réduction de l’empreinte environnementale engagé par l’ensemble des acteurs industriels en Europe. « Nous avons beaucoup travaillé sur les matières premières (le substrat papier, les adhésifs, les encres) pour proposer des options plus écoresponsables. Nous avons obtenu de nos fournisseurs des innovations exclusives pour nos clients. Mais l’empreinte environnementale de notre action ne se limite pas à celle de nos produits. Nous devons considérer l’impact de l’ensemble de notre activité », explique le président de l’entreprise.

DB Groupe est certifié Imprim’Vert et classé Silver par EcoVadis, avec la volonté d’atteindre le niveau Gold dès 2023, avec des objectifs chiffrés en matière de réduction de la consommation d’énergie, de recyclage des déchets, d’amélioration du bilan carbone …

Surtout, DB Groupe a été pionnier en proposant à ses clients la reprise gratuite des glassines. « En volume, c’est certainement le principal déchet généré par l’étiquetage. Nous récupérons toutes les glassines, qu’elles proviennent de nos usines ou d’ailleurs. Le papier est ensuite broyé et réutilisé en glassines recyclées. Plus il y a de matière recyclée, plus le système est viable et pérenne, c’est un cercle vertueux ».

Depuis 2018, DB Groupe, à travers la Fondation DB, s’attache également à financer la recherche sur les maladies infantiles, et à accompagner les enfants hospitalisés. « Ce que nos étiquettes nous permettent d’offrir à la société est un élément important de notre raison d’être », explique Alexandre Burgot-Dervin.

Nouveaux équipements

Pour répondre à la demande de ses clients, DB Groupe investit dans de nouveaux équipements. L’entreprise a prévu l’ouverture d’une nouvelle ligne de production tous les ans au cours des cinq prochaines années. Ces équipements s’ajouteront au 17 lignes déjà en service.

Ces investissements vont logiquement nécessiter d’adapter les infrastructures de l’entreprise. Le site d’Olivet, dans le Loiret, va ainsi être agrandi de 2 500 à 4 000 m². En parallèle, des travaux doivent permettre de réduire la consommation énergétique et l’empreinte carbone des bâtiments, tout en améliorant les taux de recyclage.

Enfin, l’entreprise investit également massivement dans la recherche de nouveaux talents, leur fidélisation et le développement des compétences en interne.

DB Groupe participera à la prochaine édition du salon Paris Packaging Week, les 25 et 26 janvier 2023 à Paris Expo Porte de Versailles. Elle accueillera ses clients et toutes les marques souhaitant étudier de nouveaux projets sur le stand J191 pour présenter son savoir-faire, ses dernières réalisations et ses engagements. « Le plus important, ce ne sont pas nos étiquettes, c’est ce qu’elles permettent de faire », conclut le président de l’entreprise.