Le fabricant français de packaging de luxe prépare la mise en service — prévue fin 2024 — de son premier four électrique, sur le site de la verrerie Pochet du Courval à Guimerville, en Normandie. Le groupe a sécurisé son approvisionnement en énergie verte via un contrat d’achat d’électricité (CPPA) à long-terme avec le groupe ABO Wind. L’accord porte sur la fourniture pendant 20 ans — à un prix déterminé — d’électricité d’origine solaire issue d’un parc photovoltaïque d’une puissance installée d’une vingtaine de mégawatt-crête (MWc) en cours de construction par ABO Wind en France. Le parc sera en fonctionnement début 2025.

Les volumes contractés serviront à couvrir une partie de l’énergie nécessaire au nouveau four électrique destiné à la fabrication de flacons de parfums et de pots cosmétiques de luxe.

« Ce contrat d’achat d’électricité à long terme nous permettra de produire durablement pour un Luxe Autrement », souligne Benoit Marszalek, Directeur des Opérations de Pochet du Courval.

Soucieux de s’approvisionner en France et au plus près de sa production, le Groupe Pochet indique que d’autres projets similaires verront le jour dans les prochains mois.

Le nouveau four électrique de la verrerie Pochet du Courval à Guimerville, en Normandie, sera en partie alimentée par de l’électricité solaire (Photo : Groupe Pochet)

Dans le cadre de son plan de décarbonation, le Groupe Pochet a annoncé en 2022 la construction d’un four utilisant la technologie de fusion à voûte froide Prium E-Melt. Le groupe s’est fixé pour objectif de réduire ses émissions de CO2 de 50% d’ici à 2033.

La décarbonation est un des enjeux majeurs de l’industrie du verre. Verescence prévoit, de son côté, la mise en service d’un four électrique dans son usine de Mers-les-Bains, en France, en 2025. D’autres verriers, comme Bormioli Luigi ou Heinz Glas, disposent déjà de solutions partiellement ou totalement électriques.