Charles Chang (à gauche) et Alain Chevassus

Une opération cohérente pour Topline qui pèse déjà quelque 100 millions de dollars de chiffre d’affaires, emploie 2000 personnes, fait tourner cinq usines en Chine et n’a pas ménagé ses efforts depuis deux ans pour s’implanter sur le continent américain et en Europe. « Une présence d’autant plus justifiée, expliquait déjà Charles Chang l’année dernière dans Premium Beauty News, que nos clients sont implantés mondialement, et que l’Europe reste le plus gros marché de la Beauté dans le monde. L’ouverture de la clientèle européenne au full-service made in China a conforté notre décision d’implantation. De plus, nous possédons une expertise unique puisqu’elle couvre à la fois le packaging et le remplissage sur le secteur cosmétique ».

Dès 1980 la firme est parmi les premières à travailler avec l’Asie pour le packaging cosmétique. Au milieu des années 1990, elle est également l’un des pionniers pour l’introduction du full-service Made in China aux USA.

Puis, en quelques années, Topline développe un outil industriel performant. Dès 1995, la firme démarrait sa première usine à Shanghai, spécialisée aujourd’hui dans la transformation du métal et qui réalise, entre autres, les fameux recourbe-cils commercialisés dans le monde entier par Maybeline, Cover et Max Factor, sans oublier les boîtiers de maquillage…

Trois ans plus tard, en 1998, le groupe intégrait la fabrication des produits cosmétiques, ce qui lui permet de réaliser aujourd’hui toute la gamme des produits de maquillage.

En 2000, une nouvelle unité de production démarre, cette fois dédiée à l’injection plastique, qui compte aujourd’hui pas moins de 150 presses, sans oublier tout le matériel de parachèvement et qui réalise tout à la fois des boîtiers, des bouchages, des pots, des tubes de rouge à lèvres des lip-gloss etc.

En 2002, c’est au tour d’une troisième unité dédiée aux pinceaux, applicateurs et houppettes.

Enfin en juillet 2010, la firme annonçait la construction d’une usine au Mexique et l’achat d’une usine d’injection plastique Motor City Plastics à Dundee, dans le Michigan dont l’un des points forts est la bi-injection et, même, la tri-injection.

Topline Products a été reconnu quatre années de suite (2006 à 2009) comme faisant partie des 50 entreprises les plus performantes du New Jersey.

Primapack : multiples expertises

Quant à Primapack, l’entité de Cosfibel, elle a fortement progressé en 2010 avec un chiffre d‘affaires dépassant les 21 millions d’euros. Une activité de trading qui aura pratiquement doublé en quatre ans.

Une progression due à la fois à une plus grande pénétration chez les clients traditionnels et à la conquête de nouveaux clients sur le cœur de cible de la firme, celui du maquillage, mais aussi, et surtout, à la conquête de nouveaux marchés dans le domaine du soin et d’autres secteurs comme les spiritueux (en particulier le Cognac).

À noter que Primapack s’appuie jusqu’à présent sur trois bureaux en Chine, Shanghai, Hong Kong et Shenzhen qui assurent le sourcing, le suivi du développement et de la livraison et le contrôle qualité. Principales expertises, l’injection plastique et métal, les multi-matériaux, les décorations et traitements de surface variés, l’emboutissage, la galvanisation et la métallisation.

Au chapitre des dernières nouveautés sur le secteur beauté, on peut citer la ligne complète de maquillage de Burberry, la ligne soins Kenzoki, de Kenzo Parfums, le mini lipstick Guerlain, et un rouge à lèvres By Terry.