Maesa, qui se positionne comme un concepteur et un fabricant de produits de beauté, de produits parfumés, ainsi que de packaging sur-mesure, envisage avec confiance l’année 2010 qui, selon Julien Saada, son Président, « ne pourra, c’est une évidence, qu’être meilleure que l’exercice qui vient de se terminer ». Explications...
Engineering Beauty
En janvier 2009, Maesa intègre un nouveau siège social de 1700 m2 pour regrouper sur un même site l’ensemble des activités françaises du groupe réparties jusqu’alors sur deux sites. Un siège qui compte également un laboratoire de formulation cosmétique, deux studios de design intégrés.
Parallèlement, le groupe renforce son équipe commerciale sur le marché anglais et son équipe commerciale à l’export. Les deux divisions "promotions" et "packaging" Europe sont regroupées en une seule sous la direction de Nathalie Bringant et l’entité américaine Zorbit LLC, achetée en décembre 2008 (45 millions de dollars de chiffre d’affaires), spécialiste du packaging à forte valeur ajoutée à destination des marques de beauté et de luxe, change de nom pour s’appeler Maesa LLC.
Les dirigeants de Maesa préfèrent décrire leur activité par les termes Engineering Beauty qui correspondent bien à une vocation qui s’étend « du design au produit fini ». D’autres parlent de full service.
« Les fondamentaux de notre business model sont au nombre de quatre, explique Julien Saada : l’apport de valeur ajoutée pour les marques et les distributeurs, une fabrication à la demande, l’externalisation du développement et de la fabrication, et être un économiseur de coûts pour les marques et les distributeurs ».
Les faits marquants 2009
Principaux faits marquants pour Maesa sur le plan commercial en 2009, la réalisation de lignes cosmétiques pour de grandes marques internationales comme, par exemple, la réalisation de deux gammes complètes de maquillage pour le leader du textile italien milieu de gamme, Oviesse, filiale du groupe Coin. Mais aussi un référencement exclusif de l’ensemble du rayon beauté de l’enseigne Old Navy du groupe Gap. Sans oublier la création de quatre collections de produits de senteur pour Alinéa et le développement d’une ligne de produits de senteur pour Target.
Autre fait marquant qui correspond bien à la formule « du branding au produit fini » voulu par l’équipe de Maesa, le lancement de la première eau de parfum pour la marque de prêt à porter de luxe Zadig & Voltaire dans les 150 points de vente de l’enseigne. Ou encore, la réalisation d’un parfum au nom de la star du rap américain, 50 Cent, avec un premier lancement en exclusivité chez Macy’s. Maesa a également réalisé un parfum et de ses produits dérivés au nom de Kim Kardashian et la création de palettes de maquillage au nom de Lauren Luke, maquilleuse qui utilise le réseau internet pour diffuser ses produits en proposant des looks maquillage.
L’équipe de Maesa a également réalisé pour la première fois en Europe l’ensemble des packs primaires spécifiques de la ligne de bain Marionnaud en Asie et a réalisé le programme des coffrets cadeaux et sachets cadeaux de Noêl 2009 pour les magasins Sephora.
Concernant l’activité du Groupe dans le domaine des marques exclusives, on peut citer le développement d’une ligne de parfum au nom de Kat Von D lancée exclusivement chez Sephora, sans oublier, également chez Sephora, la gamme de maquillage minérale Bare Escentuals.
Enfin sur le front de l’externalisation, les équipes de Maesa peuvent revendiquer la réalisation de deux coffrets pour les marques Quicksliver et St Dupont d’Interparfums et d’un coffret de senteur promotionnel pour Estée Lauder..
Progression de l’outsourcing
« Quant à nos perspectives 2010 sur le secteur beauté, explique Julien Saada, elles sont bonnes. Et ceci grâce à de nouveaux contrats signés avec la distribution spécialisée, la confirmation de notre perçée au niveau du packaging en Europe auprès de grands comptes prestigieux, et la rationalisation de notre portefeuille clients. Notre position historique et forte au sein des MDD reste un atout au moment où la consommation est très nettement favorisée par la situation économique. Par ailleurs, nous sentons une nouvelle dimension des contrats que nous passons avec la gestion complète de la catégorie beauté pour des grands comptes internationaux. Il est clair qu’il y a un accroissement de l’outsourcing parmi les marques de luxe et de beauté. »
