Une nouvelle étape dans la campagne de boycott des produits israéliens conduite au niveau mondial par des associations pro-palestiniennes et de défense des droits de l’homme vient de conduire Sephora devant les tribunaux français.

L’association Capjpo Europalestine a assigné en justice la chaîne de produits de beauté Sephora en mettant en cause la distribution des produits Ahava. Selon l’association, les produits Ahava, qui sont fabriqués dans le kibboutz Mitzpe Shalem, situé en Cisjordanie palestinienne, sur la rive de la Mer morte, proviennent en fait d’une « colonie illégale » établie les territoires occupés par Israël.

Considérant que la colonisation israélienne constitue « un crime de guerre » au regard du droit international, l’association soutient que «  la distribution et la vente de ces produits dans des magasins en France apparaît donc comme ayant une cause illicite ». Elle demande en conséquence l’annulation du contrat de distribution liant Sephora et Ahava, ainsi que plusieurs milliers d’euros au titre de dommages et intérêts.

En parallèle à son action en justice, l’association a organisé une manifestation dans la boutique Sephora de la galerie marchande du musée du Louvre à Paris.