Dieter Bakic

Premium Beauty News - Comment s’est portée votre activité en 2009 ?

Dieter Bakic - En ce qui concerne les standards, nous avons fait face à une baisse des quantités de réassort ainsi que des lancements dans tous les pays. La seule différence à été une question de chronologie du ralentissement. Les États-Unis ont été les premiers, suivis de près par la Russie et ensuite l’Europe. Pour les services de création, nous avons eu un niveau d’activité élevé en 2009. Certains consommateurs voulaient être prêts avec de nouvelles formes quand le marché se retournerait et d’autres cherchaient à se différencier grâce aux couleurs et aux graphismes.

Premium Beauty News - La reprise est-elle vraiment de retour et quelles sont vos prédictions pour 2010 ?

Dieter Bakic - Nous sentons un niveau d’activité comparable à la même époque en 2009. Bien que les clients soient toujours prudents et ne commandent que des petites quantités dans des délais réduits, les perspectives sont plus positives qu’il y a un an. Cela ne signifie pas que la reprise est entièrement de retour et nous pensons que 2010 sera une année difficile !

Premium Beauty News - Étiquetage environnemental, pressions législatives de toutes sortes… comment faites vous face aux développements réglementaires dans votre secteur ? S’agit-il de contraintes ou d’opportunités ?

Dieter Bakic - Opportunités parce que ces développements nous obligent à étudier de nouveaux aspects et de nouvelles idées. De plus, en dépassant simplement les contraintes vous ajouter de la valeur à votre portefeuille de produits et de services et c’est ce que les consommateurs apprécient et pourquoi ils achètent vos produits.

Premium Beauty News - Délocalisation, sous-traitance partielle ou totale en Asie ou ailleurs… quel est l’équilibre idéal ?

Dieter Bakic - La décision de produire dans un pays à bas coût dépend pour nous du type de client servi, les produits concernés et la réactivité requise. Nous décidons au cas par cas et nous considérons des aspects tels que la localisation des marchés que nous voulons servir, le degré nécessaire d’automatisation, le montant des investissements, les coûts environnementaux et le transport, et la complexité de la chaîne d’approvisionnement. L’équilibre peut être différent selon les projets et els clients.