Pour cette PME spécialisée dans l’échantillon mono-dose, et créée par Dominique Lourel, son actuelle Pdg, l’une des principales clés stratégiques reste l’adaptation permanente aux besoins du marché et des ses clients. «  Avec un axe fort en matière d’innovation produits et une véritable complicité avec le marché et nos clients », s’empresse-t-elle d’ajouter.

L’innovation, « on connait » à Loudun, siège et principal centre de production de Cofatech. Les nouveautés lancées ces derniers mois, l’une pour Clarins Fragrance Group, le « Walipack », qui a été l’échantillon retenu pour le lancement d’Aura de Swarowski (deux échantillons en un), l’autre, l’éco recharge pour Flower by Kenzo, inspirée du Lingobig (le berlingot avec bouchon), sans oublier le fameux concept de la dose ayant la forme d’un berlingot qui reçoit un « Oscar de l’emballage » en 2001 et qui aura eu le succès que l’on connaît.

« C’est clairement une seconde nature chez nous », explique Dominique Lourel. « L’innovation fait partie intégrante de notre vision du marché. Elle est en souvent le résultat d’une concertation permanente et voulue de notre part avec nos clients. Et j‘insiste également sur le fait qu‘il s‘agit d‘un véritable état d‘esprit inhérent à chaque employé de Cofatech. C‘est d‘ailleurs grâce à eux que l‘entreprise a perduré et s‘est développée. »

400 000 euros investis en 2010 !

Principaux marchés pour Cofatech, celui des produits de soin, suivi par celui des produits capillaires et, plus récemment, celui des produits alcooliques, en particulier les parfums pour lequel un nouvel atelier dédié a été créé en 2010. Une opération qui s’inscrivait dans une réorganisation plus globale et une rationalisation de la production dont le coût total aura dépassé les 400 000 euros.

« Quant au maquillage, souligne Dominique Lourel, notre présence au salon MakeUp in Paris s’inscrit parfaitement dans notre volonté d’investir davantage ce créneau où, certes, nous étions déjà mais de manière encore relativement discrète. D’autant que ce marché s’oriente de plus en plus vers la notion de full-service et que nous sommes clairement parmi les mieux placés en France pour assurer un tel service ».

Une membre active du CEW

Dominique Lourel est également membre active du CEW France, l’association Cosmetic Executive Women, dont elle est la Secrétaire Générale depuis 1995.

Le CEW regroupe des femmes exerçant des responsabilités dans les métiers liés à la beauté. Elles financent aujourd’hui des Centres de Beauté dans 18 hôpitaux de Paris et sa Région, et 6 hôpitaux en province (Marseille, Perpignan, Montpellier, Toulon, Grasse et Annecy), dans lesquels interviennent 24 esthéticiennes, formées et encadrées par des membres de l’association.

C’est en 1992 que nait le premier Centre de Beauté en milieu hospitalier, à l’Institut Gustave Roussy. Aujourd’hui, l’association prodigue des soins dans vingt quatre hôpitaux en France, grâce à la présence de 25 esthéticiennes. Au cours des cinq dernières années, cela correspond à quelque 120 000 traitements dispensés à 70 000 patientes.