Stéphane Frémiot, Directeur Commercial de Bioplan

L’usine de Varsovie de Bioplan-Socopol n’a vraiment plus rien à voir avec celle reprise par le groupe Iléos en 2006. D’énormes travaux réalisés en 2011 ont eu pour effet de réorganiser entièrement les halls de production et de stockage. « Cela nous a permis de doubler nos capacités », explique Jaroslaw Rutkowski, « mais surtout de mettre l’ensemble de l’outil de production au niveau de qualité et d’hygiène requis pour se développer dans les secteurs de la cosmétique, de l’alimentaire et des produits d’entretien en 3 unités séparées ».

Du coup, les quelques 50 lignes de remplissage ont été réparties de manière plus harmonieuse et plus logique sous les 6000 m² de bâtiments. Les conditions d’hygiène dans lesquelles les machines et le personnel opèrent ont de quoi convaincre les clients exigeants. Pas question de passer d’une zone à l’autre sans changer intégralement de masque, de bonnet, de blouse et de sur-bottes. Pas question de pénétrer dans une salle de production sans s’être consciencieusement nettoyé les mains avec plusieurs produits désinfectants successifs. Avec ses 300 millions d’unités produites par an, tous conditionnements confondus, Bioplan Pologne est devenu un leader européen dans sa spécialité.

Intensifier le Co-Packing !

« En fait, nous produisons de plus en plus de produits différents dans cette usine », explique Izabela Migdal, directrice commerciale. « C’est le marché qui nous l’impose. Des sachets promotionnels, bien sûr, et toutes sortes de sachets dans des contenances, des formes et des types de présentation très variées (sous forme de chapelets coloration, par exemple). Nous conditionnons des mini-tubes, nous confectionnons des sachets type DoyPack (200 ml à 750 ml), nous remplissons des mini-bouteilles en plastique etc  ».

« Et puis, il y a surtout et de plus en plus les activités de co-packing, que nous avons bien l’intention d’intensifier dans les mois qui viennent,  » souligne Stéphane Frémiot, Directeur Commercial de Bioplan.

En l’espace de trois ans, la physionomie des types de conditionnement produits chez Socopol s’est modifiée. De 60/40 au profit des sachets promotionnels, la part des autres types de conditionnement a nettement pris le pas pour atteindre aujourd’hui exactement l’inverse.

« Et puis il y a de nouveaux créneaux très techniques qui s’ouvrent à nous  », explique Izabela Migdal, « comme le remplissage à chaud de petits pots de crèmes anticernes  ». Pas si simple à réaliser car le produit est extrêmement fragile et son conditionnement et en tolérance zéro.

Confiante pour l’année prochaine l’équipe de Socopol ? La réponse est oui ! La compétitivité de l’économie polonaise est toujours bien réelle et les équipes ne rechignent pas à la tâche, bien au contraire. De quoi attirer les investissements et les commandes.