Premier actif cosmétique issu de la technologie de culture en laboratoire des cellules de macro-algues mise au point par BiotechMarine, la filiale de SEPPIC spécialisée dans les substances naturelles bioactives extraites d’algues et de plantes marines, Ephemer est un extrait de gamétophytes de l’algue Undaria Pinnatifida, une algue brune connue sous le nom de wakame au Japon et récoltée en Bretagne par l’entreprise. L’intérêt des gamétophytes est qu’ils concentrent les antioxydants, mais leur présence dans la nature est très brève puisqu’en fusionnant avec d’autres ils germeront en une nouvelle algue.

© BiotechMarine et Heos Marine

La technologie de culture de cellules de macroalgues permet de stabiliser les gamétophytes et de les multiplier afin d’exploiter leurs propriétés à des fins cosmétiques.

Action anti-oxydante

Selon SEPPIC, l’extrait ainsi obtenu a montré son efficacité anti-oxydante à la fois sur le court et le long terme. «  Ephemer protège la peau, dès 24h, en agissant sur les mitochondries qui produisent de façon momentanée moins de radicaux libres. Après 8 jours, Ephemer préserve l’ADN mitochondrial, essentiel au bon fonctionnement des mitochondries,  » affirme l’entreprise

Toujours selon SEPPIC, cette action se confirme lors des tests in-vivo. « Après 28 jours, la peau révèle ses capacités à combattre les radicaux libres, versus placebo, cause du vieillissement de la peau. Après 56 jours, le microrelief de la peau est nettement amélioré versus placebo.  »

© BiotechMarine

La technologie de culture in vitro de cellules de macro-algues marines de SEPPIC permet d’envisager un nouveau sourcing marin pour les principes actifs. En effet, «  les cellules de macroalgues ont la formidable capacité de valoriser la lumière et les minéraux pour fabriquer des molécules organiques, » explique Erwan Le Gélébart, chef de projet R&D chez BiotechMarine.

Et comme, la biodiversité marine comprend des milliers d’espèces de macro-algues - à elle seule, la mer autour de l’archipel de Bréhat, face au siège de BiotechMarine, contient des centaines d’espèces - cette nouvelle technologie permet maintenant de constituer une banque de cellules de macroalgues à partir de nombreuses espèces dont la composition et les propriétés pour la peau ne sont pas encore valorisées.