Une récente étude consommateurs menée par BASF a permis de confirmer la demande forte et croissante de soins capables de ralentir l’apparence du vieillissement cutané. Réalisée auprès de 235 femmes de 40 à 73 ans, l’enquête révèle que 60 % d’entre elles souhaiteraient avoir l’air cinq à dix ans plus jeune. Et pour y parvenir, pas moins de 80 % des femmes interrogées comptent sur l’industrie cosmétique pour leur offrir un produit anti-âge de haute qualité.

Au phénomène du vieillissement des populations s’ajoute une nette amélioration du niveau de vie dans de nombreuses régions, ce qui renforce le potentiel du segment des soins premium sur le marché. Ainsi, afin d’aider ses clients à répondre aux fortes attentes des consommatrices sophistiquées d’aujourd’hui, BASF a lancé un projet d’innovation axé sur les peptides.

Une approche sur trois niveaux

Les experts BASF ont commencé par étudier diverses associations de peptides susceptibles de stimuler les composants de la peau impliqués dans les effets du vieillissement les plus visibles. Pour ce faire, il leur fallait trouver un moyen d’atteindre l’épiderme, le derme, mais aussi la membrane qui les unit : la jonction dermo-épidermique (JDE). Cette approche sur trois niveaux promettait des effets anti-âge rapides et durables.

Ce sont finalement deux des tétrapeptides de très petite taille et de très haute efficacité, brevetés par BASF, qui ont été sélectionnés comme actifs et associés à d’autres substances pour une meilleure biodisponibilité.

Des méthodes de laboratoire innovantes

Au cours de la phase initiale d’essais en laboratoire, l’équipe de chercheurs a eu recours à l’impression 3D pour créer des modèles de peau et étudier l’efficacité de ce complexe. Cette méthodologie innovante, la bio-impression assistée par laser, consiste à générer un modèle de peau humaine à partir de cellules cutanées. Elle permet de réaliser des essais rapides et réalistes avant de passer à la phase in vivo. À ce stade, le nouveau complexe a permis de générer un réseau de collagène bien plus dense que le mélange contrôle, une association de peptides standard disponible sur le marché. La visualisation par génération de seconde harmonique (SHG), un processus optique de haute précision doté de la technologie laser, a démontré l’amélioration de la densité. En un mot, les photons émis par les rayons laser se comportent différemment selon les matériaux avec lesquels ils interagissent. Ces différences sont visualisées sous forme d’image : dans ce cas précis, celle des fibres de collagène dans les échantillons de peau imprimée en 3D (cf. Figure 1).

Figure 1 : Visualisation par génération de seconde harmonique (SHG) au cours des recherches in vitro. Les fibres de collagène, en gris, sont considérablement plus denses dans l’échantillon du produit BASF (à droite) que dans l’échantillon de contrôle (à gauche). — Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Les études in vitro ont démontré la capacité du nouveau complexe peptidique à stimuler la synthèse du collagène de types I et XVII et des protéoglycanes, molécules dermiques et épidermiques qui contribuent aux interactions entre les cellules (lumicane et syndécane-1).

Ce mélange a également montré une action sur différentes couches cutanées, comme prévu, en ciblant des composants spécifiques responsables des propriétés biomécaniques de la peau. Typiquement, avec l’âge, ces fonctions cutanées auto-régénérantes disparaissent peu à peu, entraînant l’apparition des rides.

Confirmation in vivo

Enfin, les études in vivo réalisées chez des femmes volontaires âgées de 45 à 65 ans ont confirmé l’efficacité de ce complexe synergique doté d’une bonne biodisponibilité cutanée. L’apparence des rides et ridules a été réduite de 11 % après trois semaines, et jusqu’à 23 % après huit semaines. Ainsi, trois types de rides ont été visiblement et considérablement réduites : pattes d’oie, rides du front et « rides du sourire », ou sillons naso-géniens (cf. Figure 2). En outre, on a observé une amélioration de la densité dermique de 21 % en trois semaines. Cette augmentation de la fermeté de la peau, mesurée par ultra-sons, révèle un effet anti-âge comparable à un rajeunissement de l’apparence de sept ans.

Figure 2 : Comparaison entre les rides du visage avant (à gauche) et après (à droite) l’application de la crème à base de Replexium™. En seulement 21 jours, les rides du front et du contour des yeux ont été visiblement réduites de 11 %, puis de 23 % au bout de 56 jours. Après les mêmes périodes de temps, l’apparence des sillons naso-géniens a été respectivement réduite de 9 % et 19 %. — Cliquez sur l’image pour l’agrandir.

Ces découvertes indiquent que Replexium™ peut apporter une précieuse contribution sur le segment des produits anti-âge dermo-cosmétiques premium. Nul doute que sa capacité à obtenir rapidement des résultats saura séduire les consommateurs.