Plus besoin d’être bio pour bénéficier du label One Voice, mais il faudra encore être « vegan » et, bien sûr, « non testés sur animaux ». L’association française de défense du bien-être animal, qui représente pour la France de la Coalition européenne pour la fin de l’expérimentation animale, souhaite en effet ouvrir sa labellisation à un plus grand nombre de produits et de marques.

One Voice propose donc maintenant deux niveaux de certification : d’une part le logo « One Voice » orange, qui se propose d’aider les consommateurs à identifier les produits non-testés sur animaux, vegans et biologiques, et d’autre part, le logo bleu, qui porte uniquement sur les deux premiers critères (produits non-testés sur animaux et vegans).

« Toujours exigeante, la certification couleur « Bleu » labellise des produits non-testés sur animaux et sans ingrédient d’origine animale (hormis le miel, le pollen et la cire d’abeille biologiques) mais n’impose pas la certification Bio. Une différence qui devrait permettre à de nombreux produits, autres que cosmétiques, et à une grande diversité de marques, notamment parmi les plus abordables, d’accéder à la labellisation One Voice, » explique l’association dans un communiqué.

One Voice espère ainsi convaincre davantage de marques cosmétiques, de produits d’entretien, de vêtements de s’engager dans cette démarche de valoriser leurs produits sans cruauté et de répondre ainsi à une demande croissante du public, tout en maintenant un niveau d’exigence élevé (absence de tests sur animaux pour les ingrédients et les produits finis, pas d’ingrédient d’origine animale, à l’exception du miel, du pollen et de la cire biologiques).

La certification « Bleu » est attribuée après audit par organisme spécialisé indépendant de l’association. Aujourd’hui, 1 407 produits sont labellisés One Voice, et l’association ne aucun droit, aucune adhésion, aucun don n’est demandé aux entreprises pour l’utilisation du logo.

En rendant plus accessible sa certification, One Voice cherche également à faire évoluer les mentalités et les habitudes de consommation. « Mieux informés, les consommateurs se révèlent en effet plus exigeants quant à la qualité de leurs achats, qu’ils soient effectués en magasins spécialisés ou au supermarché, » précise l’association.