Le leader mondial des produits de luxe, LVMH Moët Hennessy Louis Vuitton, a réalisé en 2014 un chiffre d’affaires de 30,6 milliards d’euros, en progression de 6 %. Toutefois, le résultat opérationnel du groupe a reculé de 5%.

«  Les résultats de 2014 confirment la capacité de LVMH à progresser malgré le contexte d’instabilité économique et monétaire,  » commente Bernard Arnault, le Pdg de l’entreprise.

Gains de parts de marché sur la beauté

L’activité Parfums et Cosmétiques a enregistré une croissance organique de 7% de ses ventes. « Une performance très supérieure à celle du marché mondial,  » souligne LVMH.

Le résultat opérationnel de cette activité est resté stable, 415 millions d’euros en 2014, contre 414 en 2013.

« Les parfums emblématiques de Christian Dior, J’adore, Miss Dior et Dior Homme, continuent de démontrer leur vitalité exceptionnelle. L’axe maquillage contribue également à la bonne performance de la Maison, notamment grâce à Dior Addict Fluid Stick. Guerlain bénéficie du lancement réussi de son nouveau parfum L’Homme Idéal et du succès du soin premium Abeille Royale. Benefit confirme sa forte dynamique à travers le monde et se classe numéro 1 du maquillage au Royaume Uni. Fresh et Make Up For Ever continuent de se renforcer.  »

Forte progression de Sephora

L’activité Distribution sélective confirme son dynamisme avec une croissance organique de 8 % de ses ventes.

« Sephora a réalisé une année exceptionnelle et continue de gagner des parts de marché. L’expansion du réseau de magasins se poursuit : l’enseigne a inauguré sa présence en Indonésie et en Australie tandis que plusieurs magasins phares, comme ceux des Champs-Elysées et de Dubaï Mall, ont été rénovés. L’offre de produits s’enrichit de nouvelles marques, une diversité qui ne cesse de donner à Sephora une beauté d’avance,  » précise LVMH.

Face à une situation complexe en Asie, liée notamment aux évolutions monétaires et géopolitiques, DFS continue de se concentrer sur l’optimisation de son offre et de déployer son programme de fidélisation. Sa rentabilité est pénalisée également par l’expansion et la rénovation de plusieurs concessions aéroportuaires.