Plus rapide que la voie maritime, moins cher et moins polluant que la voie aérienne, le transport ferroviaire est-il l’avenir du commerce Asie-Europe ?

Selon Quadpack, il s’agit en tout cas d’une option viable pour le secteur de l’emballage beauté, avec de nombreux avantages pour les entreprises cosmétiques. Pour tester ce service, le fournisseur et fabricant d’emballages vient de mener à bien sa première expédition par voie ferrée avec un voyage inaugural qui a suivi l’ancienne Route de la soie.

« Nous savons que nos clients veulent atteindre un équilibre optimal entre coûts, vitesse et impact sur l’environnement. Le transport ferroviaire nous offre une excellente solution de remplacement pour les services aériens, aériens/maritimes et maritimes, » a expliqué Alex San Miguel, Directeur de la Chaîne d’approvisionnement. « Nous avons envoyé une expédition pilote de la Chine au Royaume-Uni, par la Pologne. Chaque étape du voyage s’est déroulée comme prévu, et l’expédition a atteint sa destination en temps et en heure.  »

Selon Quadpack, le transport ferroviaire raccourcit le temps de transport d’un tiers par rapport au transport maritime, et coûte 60% de moins que le transport aérien, surtout pour les cargaisons importantes. Les trains ont une capacité limitée, mais la réservation en bloc garantit une certaine quantité d’espace. Qui plus est, le transport ferroviaire est éco énergétique et a une empreinte carbone inférieure à celle du transport aérien.

La « nouvelle Route de la soie » entre la Chine et le continent européen commence à Wuhan ou Hefei et traverse le Kazakhstan, la Russie et la Biélorussie. Le gouvernement chinois souhaite intensifier les connexions par voie ferrée avec l’Europe, et de nouveaux itinéraires sont prévus dans un avenir proche.

D’autres expéditions pilotes sont programmées avant de proposer le transport ferroviaire comme option de livraison standard.