Selon le Centre technologique des plastiques (AIMPLAS) basé à Valence, en Espagne, qui a participé au projet NANOPACK [1], les résultats de la deuxième phase qui s’est déroulée en 2015 montrent que les nanoparticules incorporées aux matériaux polymères plastiques utilisés pour les emballages cosmétiques peuvent améliorer leurs propriétés.
L’étude a été effectuée avec des argiles et des et oxydes métalliques de taille nanométrique. Selon AIMPLAS, leur incorporation dans des polymères plastiques a permis d’apporter davantage de valeur aux emballages cosmétiques :
– Les nanoparticules ont amélioré la qualité du matériau polymère, rendant ainsi inutile l’utilisation d’additifs supplémentaires et des concentrations de charges élevées.
– Les additifs nanométriques ont permis de diminuer la quantité de matières premières nécessaires à l’élaboration des emballages, permettant ainsi des économies grâce au remplacement de matériaux multicouches par des matériaux monocouches.
– L’ajout des nanomatériaux a également permis de réaliser des emballages en plastique dotés de propriétés avancées, notamment une barrière plus élevée vis-à-vis des gaz et de meilleures propriétés mécaniques et thermiques.
« Les plastiques sont actuellement le matériau le plus utilisé par l’industrie des cosmétiques pour l’ensemble de leurs produits, car ils présentent plusieurs avantages en matière de liberté de conception, de légèreté, de résistance et de durée de vie. NANOPACK a permis de démonter que toutes ces propriétés peuvent être améliorées, » souligne AIMPLAS.
Amélioration de la durabilité
Le programme de recherche s’est aussi intéressé à l’impact des nanoparticules lorsqu’elles sont ajoutées à des biopolymères (bioplastiques) issus de ressources renouvelables. NANOPACK a notamment évalué les catégories de bioplastiques qui répondent le mieux à l’incorporation de nanomatériaux, en tenant compte des exigences spécifiques de emballages cosmétiques.
