Le développement durable a acquis une certaine popularité parmi les marques de cosmétiques, qui investissent dans le but de consolider leurs références en matière environnementale. Résultat, le nombre d’entreprises du secteur de la beauté figurant dans les classements internationaux des sociétés les plus éthiques ou les plus vertes augmente de manière significative.

« Dans le passé, l’image que les médias renvoyaient des pratiques industrielles du secteur de la beauté était plutôt négative, depuis, le vert semble être devenu furieusement tendance », explique le cabinet d’études Organic Monitor, dans un communiqué.

De fait, sept [1] sociétés du secteur des cosmétiques figurent dans le dernier classement des entreprises les plus éthiques dans le monde publié par Ethisphere Institute, alors qu’elle n’étaient que quatre en 2011, et selon un autre classement réalisé par Corporate Knights, Natura Brasil est classé comme la deuxième société la plus durable au monde, notamment de ses performances en matière de productivité énergétique et de gestion des déchets.

« Le développement durabilité devient un élément à part entière de l’activité des principales entreprises du secteur des cosmétiques. Procter & Gamble s’est fixé des objectifs de durabilité ambitieux pour 2020, qui impliquent de diminuer les quantités d’emballages et de déchets, le recours aux produits chimiques synthétiques, et requièrent une plus grande utilisation des énergies renouvelables. L’entreprise évalue ses fournisseurs par l’intermédiaire d’un tableau de bord de développement durable qui contribue à améliorer leur performance environnementale. Unilever s’est fixé des objectifs similaires par le biais de son Sustainability Living Plan, alors que Johnson & Johnson a lancé l’initiative Healthy Futures 2015 », explique Organic Monitor.

Beaucoup d’entreprises du secteur des cosmétiques, telles que Procter & Gamble et L’Oréal, utilisent l’analyse de cycle de vie (ACV) pour mesurer l’empreinte écologique de leurs produits. Cependant, la complexité des produits et le manque de traçabilité des chaînes d’approvisionnement peuvent rendre difficile une mesure précise. Cette question clé est parmi celle qui seront débattues lors du prochain Sustainable Cosmetics Summit organisé par Organic Monitor à New York le mois prochain.