Les membres fondateurs du consortium « ADN & Cosmétique » — Clarins, Croda Beauty Actives, DNA Gensee, Greentech, L’Oréal et Nuxe — ont indiqué progresser dans l’élaboration d’une banque de « signatures » génétiques des ressources végétales (plantes et algues) utilisées dans les produits cosmétiques et les parfums.
La création du prototype de cette base de données est désormais lancée. Ce travail repose sur la collaboration avec les jardins botaniques et/ou les conservatoires spécialisés, pour la recherche d’échantillons de plantes authentifiées botaniquement, et la détermination de leur signature génétique. Ces travaux approfondis incluent l’étude d’espèces très proches et la création d’outils appropriés à l’authentification absolue des ressources végétales.
Ces procédés reposent sur des outils génétiques développés par le laboratoire DNA Gensee, pour « lire » des codes-barres ADN sur les plantes et les algues permettant d’assurer leur authentification avec une grande fiabilité et ainsi garantir la traçabilité des matières premières végétales et renforcer la transparence et la sécurité des approvisionnements.
En parallèle, le consortium s’internationalise avec l’arrivée d’acteurs majeurs de la filière cosmétique, fabricants d’ingrédients cosmétiques ou de produits finis. « Leur ralliement au consortium ADN & Cosmétique traduit la même volonté de garantir l’authenticité de leurs matières premières et leur souhait de transparence », souligne le consortium dans un communiqué.
Des précisions et de nouvelles annonces sont attendues à l’occasion du salon in-cosmetics Global, qui se tiendra à Paris du 16 au 18 avril 2024.
