L’organisation de la société avec des usines locales pour être proche de ses clients a l’avantage de réduire les transports intersites pour améliorer la performance environnementale de l’outil industriel.
En outre plusieurs axes ont été retenus au niveau industriel avec l’adoption de la norme ISO 14001 par les sites français, la réalisation d’un bilan carbone de ses activités remplissage et impression dès 2008 et la mise en place d’un biofiltre à base de micro-organismes pour détruire ses effluents d’impression sans recourir à des énergies fossiles.

Biofiltre à base de micro-organismes pour détruire ses effluents d’impression sans recourir à des énergies fossiles, dans une usine de Bioplan en France

La priorité, pour les marques comme pour Bioplan, reste bien évidemment la fiabilité et la protection des formules. Les progrès en matière environnementale ne pourraient être réalisés aux dépends de la sécurité et de la qualité des produits. Sans compter que, dans le cas d’échantillon remis gratuitement aux consommateurs, la contrainte de coût est importante.

Néanmoins, « il y a une vraie demande environnementale de la part des marques qui intègrent l’écoconception en amont des produits nouveaux » estime Ludovic Anceau. Dans son domaine Bioplan travaille sur des solutions consistant notamment à améliorer la recyclabilité des produits et à augmenter leur contenu en matériaux renouvelables.

Ainsi, pour répondre au souci croissant de durabilité, sans céder sur la qualité et la sécurité, Bioplan a lancé en partenariat avec un de ses fournisseurs un matériau polyéthylène / polyester + matériaux organiques permettant de réduire la proportion de matériaux non renouvelables dans les sachets.

De même la société collabore au projet « Thalia », réunissant plusieurs acteurs de l’industrie de l’emballage autour de l’utilisation de résine d’origine non fossile.