Avec 100 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011 et une centaine d’employés FACA, spécialiste catalan des pots plastiques standards, surfe sur les difficultés de l’économie espagnole. Son secret ? « Avoir su s’adapter aux exigences les plus élevées en matière de qualité,  » explique-t-on au siège du groupe, dans la proche banlieue de Barcelone. D’où la création d’une salle blanche pour protéger les produits de toute contamination, de l’injection jusqu’au conditionnement des flacons.

L’entreprise familiale réalise 90% de ses ventes à l’export. Principalement à destination de la France, son premier marché, des pays d’Europe du nord, et des États-Unis, avec des clients tels que Clarins, Sisley, Filorga ou Estée Lauder.

Un succès bâti sur l’étendue et la qualité de l’offre, notamment pour les pots à paroi épaisse ou à double paroi destinés à l’industrie des cométiques (80% des ventes). FACA, qui dispose de son propre atelier de création de nouveaux modèles, revendique une gamme de pots standards parmi les plus longues du marché. « Et bien sûr, comme toutes les marques souhaitent se différencier au maximum, par les couleurs et la décoration, nous pouvons prendre en charge les opérations de sérigraphie, de tampographie et de marquage à chaud, » précise l’entreprise.

Côté tendances, on note chez FACA un grand intérêt pour les formes carrées et les pots cylindriques à bords droits, tels que le T22/40, une des dernières nouveautés produites par le studio de création maison, un pot de 50ml.

Par ailleurs, la recherche de la transparence la plus proche du verre restant une préoccupation essentielle, tout particulièrement pour les marques de haut de gamme, FACA réalise beaucoup de ses créations en acrylique ou en SAN, des matériaux qui ne sont malheureusement pas acceptés par Ecocert.

Ce qui ne veut pas dire que la préoccupation environnementale soit inexistante au sein de l’entreprise, loin de là. Chez FACA, on est au contraire très soucieux de son impact écologique. « Nous cherchons à réduire autant que possible nos émissions de gaz à effet de serre et nos déchets. Nous avons ainsi équipé le site de production d’un système de récupération de chaleur et nous récupérons également tous nos résidus de fabrication. Mais c’est surtout sur ces aspects de fabrication que portent nos efforts. En effet, la demande en packaging écologique reste encore marginale. C’est un marché de niche, porté par de petites entreprises et où les volumes demeurent faibles.  »