Le think tank BeautyFull Club apporte une nouvelle contribution sur un enjeu important pour la filière cosmétique sélective : la Beauté instrumentale. Et ce par une collaboration avec l’ESCP Europe, l’école de commerce parisienne. L’étude confiée à 6 étudiants en Master 2 (Master in European Business) a été présentée avec un grand succès le 20 juin devant un parterre de professionnels.
C’est la deuxième fois [1] que le BeautyFULL Club confie une étude à des étudiants de l’ESCP Europe. Avec l’aide de Raphaël Goumot, consultant en innovation technologique, Sophie Meyer-Ohlendorf, Maja Kambic, Daphne Philippou, Irina Poganaru, Diana Yanova et Archit Gupta, tous de nationalités différentes, ont été dédiés durant 4 mois sur le projet, et ont fait une remarquable présentation de leurs conclusions. Dans un amphi parfumé pour l’occasion par Scentys.
Il leur a été demandé d’analyser - au niveau mondial - le marché émergent de la beauté instrumentale pour la filière cosmétique sélective, et de préciser les caractéristiques et l’attractivité de ce nouveau marché, tant pour les marques de cosmétique, que pour les fabricants de packaging.
In fine, l’étude permet de comprendre comment l’électronique vient apporter aux consommateurs et aux marques un atout supplémentaire et de nouvelles fonctionnalités à même de justifier le surcoût de la beauté instrumentale et son adoption dans le temps par les consommateurs.
Objectifs "grandes écoles"
Plus d’une cinquantaine de professionnels, fabricants de packaging et marques cosmétiques, ont été très impressionnés par la pertinence des recommandations stratégiques. L’ensemble des documents de présentation est accessible aux membres du BeautyFull Club (téléchargement à partir du site www.beautyfullclub.com).
Le marché de la beauté instrumentale pour le secteur sélectif présente des différences importantes selon les pays. L’attractivité de la beauté instrumentale a donc été étudiée dans 11 pays : pour l’Asie (Chine, Japon, Corée du Sud), pour le continent américain (États-Unis et Brésil) et pour l’Europe (France, Allemagne, Angleterre, Italie, Espagne et Russie).
L’étude a également listé les principaux systèmes commercialisés en distinguant trois catégories d’usage de l’électronique : intégrée au packaging (« embedded »), proposée comme système complémentaire et utilisable à des fins de relation et communication client.
L’une des recommandations de l’étude est l’acquisition stratégique de sociétés ayant une activité électronique pour leur permettre de développer une offre créatrice de forte valeur pour la marque cosmétique. Car le marché mondial de la beauté instrumentale sélective est amené à croître très significativement en raison des avantages perçus par les clients, nombreux à rechercher un effet « immédiat » et des systèmes multi fonctions.
Fidèle à sa mission de think tank, le BeautyFull Club poursuivra en 2012/2013 la collaboration avec de grandes écoles d’ingénieurs, de commerce et de design, pour approfondir les grands enjeux de la filière cosmétique sélective, et permettre également d’attirer de jeunes talents.
