Chaque année, selon Algotherm, près de 25000 tonnes de crème solaire seraient dispersées dans les océans de la planète, soit environ 0,8 litre par seconde. Or on soupçonne certains des filtres UV utilisés pour se protéger des rayons nocifs du soleil d’avoir un impact négatif sur la biodiversité marine, en particulier sur les coraux. Selon certaines études, 10% des récifs coralliens mondiaux pourraient être menacés par l’impact des crèmes solaires. Et, dans cette hypothèse, ce n’est pas seulement la disparition de ces coraux qui est en jeu, c’est tout l’écosystème qui leur est lié qui est en danger.

Complexe marin et végétal

Pour le lancement d’Algosun, sa nouvelle gamme de soins solaires, la première depuis de plusieurs années, Algotherm a pris ce problème à bras le corps et a mis au point un formule non écotoxique. « En tant que marque de cosmétique marine, nous sommes évidemment concernés au premier rang,  » explique Stéphanie Motier, responsable communication.

La nouvelle gamme est composée de trois produits de protection solaire, une Crème Solaire Visage SPF 50+, un Lait Solaire SPF 30, et une Huile Solaire SPF 20, ainsi que de deux soins après-soleil, une Émulsion Hydratante Réparatrice Visage & Corps et une Huile Sublime Réparatrice Corps & Cheveux. Au cœur des formules : un complexe marin et végétal breveté associant l’huile végétale de karanja, issue du pongolote (pongamia pinnata), un arbre indien connu pour ses propriétés dermo-protectrices et antibactériennes, et une algue rouge (porphyra umbilicalis), aux propriétés anti-âge grâce à sa capacité naturelle à se protéger des effets nocifs des rayons solaires. Le complexe contribue également à la protection anti-UVA et anti-UVB des produits.

Éco-toxicité testée

Pour « limiter les impacts sur l’écosystème marin », la gamme Algosun a été formulée uniquement avec des filtres minéraux (dioxyde de titane et oxyde de zinc) et sans nanoparticules. La marque a également fait le choix de ne pas utiliser de parabènes et de phénoxyéthanol.

Par ailleurs, l’innocuité des formulations sur l’environnement marin, notamment sur les algues et les coraux, a fait l’objet de longues recherches. « Les produits ont été soumis à une batterie de tests destinés à vérifier leur impact environnemental, » souligne Émilie Simon, responsable R&D chez Algotherm. « Nous avons notamment suivi les méthodes d’évaluation de l’OCDE pour la biodégradabilité ou la toxicité sur les algues, par exemple, en les adaptant au milieu marin, » ajoute-t-elle. Avec l’aide du laboratoire Gelyma, spécialisé dans l’étude des algues et des milieux marins, un test spécifique a même été mis au point, avec notamment la création en aquarium d’un micro-environnement marin.

Pour valoriser et soutenir ses efforts en matière de protection de l’environnement, Algotherm a conclu un partenariat de trois ans avec le magazine télévisé Thalassa, diffusé depuis 1975 sur France 3. Un encart en carton est inséré dans chacun des produits proposés à la vente à fin de sensibiliser le grand-public aux problèmes liés à la toxicité des produits solaires pour le milieu marin et soutenir le développement de formulations inédites.