« C’est vrai, explique G. Oehlhorn, Pdg, autant l’automobile souffre énormément, autant le secteur cosmétique résiste bien pour l’instant ».

Avec un chiffre d’affaires total de 35 millions d’euros réalisé l’année dernière, la firme allemande reste l’un des principaux acteurs fabricants européens de contenants pour mascaras et lipgloss (75 % de l’activité cosmétique) et des rouges à lèvres. « Le développement du secteur des mascaras a été une véritable locomotive pour notre entreprise au cours de ces trois dernières années », souligne G. Oehlhorn. Gros atout, en effet, de la firme allemande, sa maîtrise du process complet, y compris la fabrication des brosses traditionnelles. « Et bientôt des brosses plastiques », ajoute-t-il.

« Un atout renforcé, selon G. Oehlhorn, par la structure de notre entreprise : nous sommes une société familiale dont la réactivité en matière de décision est extrêmement rapide et qui a toujours su s’adapter au monde extérieur et s’imprégner des autres cultures du monde ».

Le groupe possède aujourd’hui deux sites industriels, celui de Bamberg (où sont rassemblés la transformation du métal, du plastique, les ateliers de parachèvement, l’assemblage et la fabrication des brosses) et la toute nouvelle usine CCO à Korbussen (Thuringe) spécialisée dans le traitement de surfaces, qu’il s’agisse de laquage, vernissage et ou de métallisation. C’est dans cette dernière usine qu’une ligne de fabrication d’applicateurs flockés pour lipgloss vient d’être ajoutée. « À noter, précise G. Oehlhorn, que nous avons également un sous-traitant en Tchéquie depuis une dizaine d’années pour les petites séries et les assemblages manuels ».

Prochain dossier pour l’entreprise, la réorganisation complète du processus de décision et de production pour dénicher la moindre parcelle de valeur ajoutée. « Et, croyez-moi, il y a de quoi faire », explique G. Oehlhorn. Encore une singularité pour Oekametall, puisque c’est une méthode du constructeur japonais Toyota que la société souhaite mettre en oeuvre.