de droite à gauche : Almir Barberini et Lauro B. M. Silva

Avec ses trente presses-transfert et ses 14 lignes d’anodisation, 30 % de la production de Bristol Pivaudran sont destinés aujourd’hui à la fabrication de cache-pompes, 50 % à celle de bouchages divers et variés pour la parfumerie-cosmétique et près de 20 % à celle de la production de tubes de rouge à lèvres. «  Notre association avec Pivaudran, explique Almir Barberini, Directeur, date de 2002 et cela a été un réel tournant dans notre évolution grâce à l’expérience et l’apport technologique de notre partenaire français ». Pas de surprise, les gros clients de Bristol Pivaudran s’appellent principalement Aptar, MWV, Rexam pour ce qui est des cache-pompes, O’Boticario, Natura, Avon, Coty pour ce qui est du reste…

« Une seule solution pour continuer à nous développer, explique Lauro B. M. Silva, et faire face, surtout depuis trois ans, à la concurrence asiatique, automatiser et augmenter notre capacité d’anodisation ! »

Une démarche pas aussi simple que cela pour la firme brésilienne à la fois pour des raisons financières mais aussi de disponibilités en matière de surfaces industrielles. Visiblement, on manque de place à l’usine et siège social de Cumbica-Guarulhos et le nouveau bâtiment très récemment acquis de l’autre côté de la rue tombe à pic.

Et puis, il y a aussi l’aspect social ! C’est aussi une des caractéristiques maison instaurée et entretenue par les deux dirigeants, Almir Barberini et Lauro B. M. Silva., la « responsabilité sociale ». La plaquette et le film sur l’entreprise y font une très large part. Sans doute plus que beaucoup d’autres entreprises européennes. «  Cela vous étonne ? » s’exclame Lauro B. M. Silva. Au chapitre des actions, une séance quotidienne de gymnastique collective pour entretenir la forme et le moral. Et ce n’est pas tout. Formation, nourriture, organisation harmonieuse des postes de travail… Tout est passé au crible.

Flexibilité et variété dans les couleurs !

«  Notre principal atout économique, incontestablement, précise Almir Barberini, c’est la rapidité de décision et la flexibilité de notre outil industriel pour les grosses commandes comme pour celles de plus petites quantités. Sans oublier notre capacité à proposer une grande variété de couleurs différentes de nos pièces anodisées. »

En tout cas, le moral reste au plus haut à l’usine de Cumbica-Guarulhos. Ne serait-ce que par le taux de progression annuel du marché brésilien de la parfumerie-cosmétique. «  Rien que les deux plus grandes marques brésiliennes du secteur, précise Almir Barberini, prévoient des taux de croissance de 15 % à 22 % par an au cours de cinq prochaines années ! »