Le panel d’experts du CIR, l’organisme américain qui réunit, sous l’égide du Personal Care Products Council (le nouveau nom de la Cosmetics, Toiletries and Fragrance Association), des scientifiques, des dermatologues, des pharmaciens et des toxicologues, se penchera sur des données non publiées en vue de statuer sur cette substance dans le cadre de la mise à jour de son compendium. Le CIR classe actuellement calendula officinalis parmi les ingrédients pour lesquelles « les données sont insuffisantes » pour qu’il puisse se prononcer sur leur innocuité en cosmétique.

Le CIR se préoccupe en fait d’obtenir davantage d’information sur les points suivants :

 Quelle proportion de catechol entrant dans la composition des extraits de calendula est en fait du pyrocatechol ?
 Quelle proportion des ingrédients extraits de calendula sont des quinones ?
 Quelle proportion des ingrédients extraits de calendula sont des coumarins ?

Le panel d’experts américain a en effet déjà classé le pyrocatechol comme impropre à une dans les produits non rincés et a par ailleurs restreint la concentration autorisée de quinones dans les cosmétiques. L’attention du panel d’experts du CIR a par ailleurs été particulièrement attiré par certaines études laissant entrevoir une certain carcinogénicité des coumarines.

Dans l’hypothèse ou aucune donnée nouvelle ne serait disponible, le CIR envisage d’instaurer des limites maximales de concentration de calendula afin de s’assurer son innocuité dans les cosmétiques .