« L ’utilisation croissante des végétaux est l’un des changements majeurs dans l’industrie des cosmétiques et des produits de toilette dans l’histoire récente,  » indique la société d’études de marché Kline & Company à propos de son dernier rapport : Specialty Actives and Active Delivery Systems for Personal Care 2008 : U.S. and Europe.

Cette étude révèle que la consommation globale d’ingrédients végétaux a progressé de 8,0%, surpassant largement la croissance moyenne de 5,4% du marché global des actifs. Les actifs « revendiqués » atteignent par ailleurs une croissance extrêmement rapide de 20% par an.

« Le consommateur d’aujourd’hui ne veut pas seulement des produits naturels, il veut aussi de la performance, » précise Nikola Matic, analyste senior, produits chimiques et matériaux chez Kline. « Ces deux exigences étaient regardées comme contradictoires il y a quelques années, mais des substances végétales très bien étayées, développées récemment, ont apporté de nouvelles options aux formulateurs. »

Selon Kline, le glissement vers des ingrédients plus « naturel » peut être considéré comme un vecteur de croissance établi, qui bénéficie avant tout aux végétaux. Les effets supposés nocifs de certains composés chimiques de synthèse, la tendance au naturel et la demande croissante pour davantage de produits durables, renforcent cette évolution.

« L’évolution démographique, et le vieillissement de la population aux États-Unis et en Europe, favoriseront également la croissance de la consommation de substances végétales pour le segment de l’anti-âge. Pour concurrencer les formules actuelles, les fournisseurs d’actifs végétaux vantent leurs produits comme étant plus efficaces à des doses moindres, comparativement par exemple à des vitamines, en faisant ainsi des actifs à un prix équivalent, du point de vue du rapport coût/performance, » ajoute la société.

Kline & Company évalue le marché des actifs et les systèmes de libération d’actifs en Amérique du Nord et en Europe à approximativement 840 millions de dollars US (667,56 millions d’euros).