Avon, le leader mondial de la beauté en vente directe, a décidé de s’engager auprès de GreenPalm, le système de négoce en ligne de certificats d’huile de palme durable. Avon rejoint ainsi d’autres d’autres acteurs majeurs de l’industrie des cosmétiques, tels que Johnson & Johnson, Unilever, Liz Earle ou encore Oriflame.

Bien qu’Avon ne soit pas un utilsiateur majeur d’huile de palme, la société s’est engagée à acheter des certificats GreenPalm pour couvrir 100% de son utilisation d’huile de palme à partir de juillet 2011, et ainsi contribuer au financement de la production durable d’huile de palme. Avon est le premier parmi les principaux producteurs de cosmétiques à s’engager sur un tel niveau [1].

Utilisée à près de 80% dans les produits alimentaires, l’huile de palme est également présente dans de nombreux produits cosmétiques. La monoculture du palmier à huile intensive est accusée d’être une des principales causes de la destruction des écosystèmes tropicaux et de causer la disparition de nombreuses espèces, parmi lesquelles les orang-outans.

Plantation de palmiers à huile en Malaysie

GreenPalm est la société de trading à laquelle la Table Ronde pour l’Huile de Palme Durable (Roundtable on Sustainable Palm Oil - RSPO) a confié la responsabilité de négocier les certificats d’huile de palme durable.

Pour chaque tonne d’huile de palme produite selon les critères définis par le RSPO, les producteurs d’huile de palme certifiés peuvent obtenir un certificat GreenPalm. Ces certificats sont ensuite mis en vente sur une plateforme de négoce de certificats en ligne. Les entreprises (fabricants, distributeurs…) qui ont besoin de se fournir en huile de palme peuvent ensuite faire des offres et acheter des certificats. Le prix du certificat est reversé directement au producteur certifié, comme une prime, ce qui est supposé encourager les autres producteurs à adopter ce type de production.

Savons à base d’huile de palme

Bien que la RSPO soit soutenue par plusieurs associations écologistes, telles que le WWF, elle est vivement critiquée par d’autres comme permettant de justifier le maintien et même l’extension de cultures peu durables par nature.