30,74 milliards d’euros, c’est le chiffre que devrait atteindre dans cinq ans le marché des cosmétiques de couleur dans le monde.
« Les moteurs de croissance caractéristiques, actuellement en sommeil en raison du climat économique morose, devraient tous fonctionner de nouveau à l’issue de la période de récession », révèle le cabinet d’études de marchés Global Industry Analysts dans son rapport intitulé Color Cosmetics : A Global Strategic Business Report.
Selon l’étude, l’Europe et l’Asie-Pacifique auront les plus forts taux de consommation et domineront le marché mondial des produits de maquillage.
« Quoi de plus naturel, dans de telles conditions, que MakeUp in Paris s’annonce comme un vrai succès, » s’enthousiasment les organisateurs.
Les tout derniers partenaires à s’être inscrits ne semblent partager cet avis. Pour Sleever International, MakeUp in Paris c’est « enfin une manifestation à la hauteur des défis de l’univers du maquillage ! » Pour Aircos : « Cette rencontre entre tous les spécialistes du maquillage est une très bonne initiative à ne pas manquer ! »
MakeUp in Paris sera également l’occasion de venir confronter ses idées et débattre autour de l’actualité du maquillage. Des conférences clefs auront lieu au cours de ces deux journées, notamment sur le thème de la couleur, avec des échanges entre Michel Pastoureau, historien spécialiste de l’histoire des couleurs des emblèmes et des symboles, Directeur d’études à l’Ecole des hautes études en sciences sociales et à l’Ecole pratique des hautes études et Claude Vuillermet, Directrice et fondatrice de l’agence de style Polyphème.
Tous deux tenteront de faire le lien entre le décryptage historique et sociologique de la couleur et celui de son application/utilisation dans notre vie quotidienne : alimentation, équipement de la personne, équipement de la maison, architecture, beauté, soins, etc.
Selon eux, « Il est aujourd’hui devenu essentiel d’utiliser subtilement les codes couleurs qui sont sans cesse en évolution, de les lier à la matière, au produit mais en se libérant des automatismes, des idées reçues, afin d’optimiser la couleur et de lui permettre d’être un véhicule d’émotion utilisé par le créateur, le designer, l’ingénieur pour créer un produit. »
