Le Brésil est le plus grand marché d’Amérique latine et figure parmi les cinq premiers marchés mondiaux pour les cosmétiques et les produits de soin. Les principaux fabricants brésiliens de cosmétiques n’hésitent plus à s’appuyer sur leurs succès locaux pour se lancer à l’assaut des marchés étrangers. En dépit des entraves réglementaires et fiscales, les auteurs de l’étude considèrent que le pays présente d’énormes opportunités d’investissement pour les acteurs mondiaux de l’industrie cosmétique, fabricants de produits et fournisseurs confondus.

Dans le paysage mondial de l’industrie cosmétique, le Brésil figure en effet parmi les pays dont la croissance est la plus rapide. Selon l’étude de RNCOS, la consommation de cosmétiques et de produits de soin par habitant devrait croître de 15,49% sur l’ensemble de la période 2008-2011. Les soins pour la peau constituent le segment le plus dynamique avec une croissance annoncée de 22% sur la période 2008-2011. Les autres segments porteurs sont les soins pour cheveux, avec une anticipation de croissance à 19% pour la période 2008-2011, et les maquillages de couleur dont la croissance devrait atteindre 18% sur la même période.

Selon les auteurs de l’étude : «  Le Brésil propose des moyens de production à faible coût ainsi qu’une infrastructure bien développée grâce au soutien du gouvernement, cela fait du pays une destination idéale pour l’installation d’unités de fabrication de cosmétiques et de produits de toilette destinés à l’exportation. » Les opportunités nées de la croissance de la consommation de cosmétiques au Brésil pourraient bel et bien n’être réservées qu’à ceux qui sont prêts à produire localement. D’une part, les fabricants locaux disposent déjà de marques fortes alors que les droits et taxes portent les prix des produits importés à un niveau non négligeable. D’autre part, le marché intérieur est suffisamment large pour pouvoir assurer une grande part de l’activité des fabricants locaux. De plus, l’augmentation de la consommation de cosmétiques devrait également stimuler la demande d’ingrédients et de matières premières à un niveau que l’étude évalue à 12,83 milliards de dollars US en 2011.