Son Président, Charles-Emmanuel Gounod, Rexam, a détaillé pour les professionnels présents, les objectifs et les projets immédiats du Club. Gerald Martines, de RPC Beauté, a ensuite présenté le premier bilan des travaux de la Commission "environnement," avant que Thierry de Baschmakoff ne lève le voile sur le design du futur site web de l’association.
Premium Beauty News a interrogé Madame Vera Strubi, sa Présidente d’honneur, au sujet des ambitions du BeautyFULL Club.
Premium Beauty News - La filière parfumerie-cosmétique est soumise à une accélération des défis. À tous les niveaux : économique (modialisation), réglementaire (REACH), éthique (bonnes pratiques commerciales, contrefaçon), environnemental (développement durable), préservation et développement de son savoir-faire (formation). Le BeautyFULL Club peut-il être un élément de réponse ?
Vera Strubi - Aucune composante de cette filière, du fabricant de composants parfumés ou d’ingrédients cosmétiques, jusqu’à la distribution sélective ou de masse, ne peut plus faire face toute seule à ces défis.
Pour la première fois dans le monde, dix-huit responsables issus de la Direction Générale, du Développement, du Marketing et des Achats, parmi les plus importantes sociétés de chacune des composantes de cette filière, ont décidé la création d’une entité commune pour travailler ensemble et répondre à ces défis.
J’ai le sentiment qu’en quelques mois, le Club est bien devenu l’élément unique et fédérateur de toute une filière.
Premium Beauty News - Quels sont les grands principes qui guident les travaux du BeautyFULL club ?
Vera Strubi - Il s’agit de raisonner et de travailler dans un esprit de « filière » en rassemblant toute la profession sur le plan mondial du fabricant d’ingrédients à la mise sur le marché du produit final. Il s’agit d’élever le débat et de penser « long terme » en dehors de tout aspect « marchand ». Il s’agit encore de rassembler, de faire s’exprimer chaque composante de cette filière mondiale en profitant ou en suscitant des évènements fédérateurs : conférences, dîner-débats, visites professionnelles, salons professionnels. Il s’agit enfin d’exprimer et de développer une « vision » positive et constructive de la filière parfumerie-cosmétique autour de principes universels et généreux.
Le Club est donc un lieu de rencontre volontairement tourné vers l’avenir où ceux qui ont choisi d’adhérer débattent, travaillent, arbitrent sur des sujets techniques, économiques, environnementaux. Le « Club » ne se contente pas d’être un lieu de rencontre, d’influence et de réflexion, il doit être aussi une force d’intervention.
Premium Beauty News - Justement, quatre commissions de travail ont été créées.
Vera Strubi - C’est exact. La soirée du 4 septembre a d’ailleurs été l’occasion pour Gerald Martines, Président de la Commission Environnement, de donner les premières conclusions des travaux de cette commission. Le travail qui a été réalisé est formidable. Trois autres commissions vont se mettre au travail rapidement, l’une concernant la contrefaçon, l’autre concernant la veille réglementaire et la quatrième concernant la formation.
Premium Beauty News - Au quotidien, comment va s’organiser la liaison entre les membres du club ?
Vera Strubi - En grande partie via le site internet, sur lequel Thierry de Baschmakoff a travaillé, et qui doit être mis en ligne très rapidement.
Car le club doit permettre de partager le savoir, d’anticiper les tendances, d’améliorer la qualité, d’avoir une démarche prospective, d’être en veille d’innovation. Le BeautyFULL Club a également une responsabilité pédagogique vis-à-vis du « métier ». Le club doit contribuer à faire aimer ce « métier » par les nouvelles générations.
